Il y a plus de 5 millions de salariés dans les entreprises de moins de 11 salariés. Ils sont appelés à voter du 25 novembre au 9 décembre pour l’organisation syndicale qui les représentera pour 4 ans. Plus de 250 000 salariés sont concernés dans le secteur d’activité du numérique.    

Savez-vous qu’il existe une structure CFTC, spécialiste de vos métiers, et expert de votre convention collective ?

« Notre syndicat SICSTI-CFTC représente les salariés des métiers de la convention collective des bureaux d’études (« dite Syntec »). Nous sommes comme vous salariés chez des éditeurs, des ESN, de cabinets de consulting, des Datacenter, des infogérants, des starts up. Nous développons, programmons…et nous sommes également des experts du droit, et de la convention collective. Notre ancrage terrain nous permet d’être efficace » rappelle Agnès Hauenstein (secrétaire générale SICSTI CFTC). La CFTC s’engage auprès de chacun et chacune d’entre vous dans des actions individuelles et collectives, ceci avec des résultats.   Nous le verrons plus loin

La difficulté à être visible dans les TPE

« On nous contacte le plus souvent, quand il y a un problème grave ou un licenciement » explique Agnès Hauenstein. Nos conseillers du salarié, nos Défenseurs, et nos Juges aux Prud’hommes accompagnent les salariés, en cas de licenciements, de ruptures conventionnelles, et de litiges avec comme objectif : la mise en place de solutions à l’amiable.

Dans les TPE, le syndicat interviendra souvent en urgence et non en prévention ou en proactif.  

Force est de constater que l’action syndicale est peu visible dans les TPE : « Qu’est-ce que l’on apporte ? Le salarié en TPE ne le voit pas ou si peu, ou trop tard, et pourtant à la CFTC, nous négocions et obtenons des avantages concrets notamment pour les salariés des toutes petites entreprises ». 

Agnès constate que l’emploi est volatile : si le poste ne convient pas ou qu’il y a un problème, le dév part facilement ailleurs. Cela explique, partiellement, le peu d’intérêt sur la question syndicale et les élections dans le monde TPE.  

Et pourtant le syndicat CFTC est efficace depuis des années. Il a mis en place des services pour les salariés, une assistance. « Par exemple, La CFTC propose aux salariés de TPE de répondre gratuitement à toutes leurs questions relatives au contrat de travail, aux horaires, aux rémunérations, et aux conditions de travail… Votre employeur, ou vous-même envisagez de mettre fin à la relation de travail ? La CFTC vous renseigne et vous accompagne » poursuit Agnès Hauenstein.

La CFTC propose également gratuitement aux salariés des TPE des offres de type Comité d’Entreprise (cinémas, boutiques, vacances…).   

Une expertise au service de tous les salariés de nos métiers. 

L’expertise des métiers technologiques permet de travailler à l’amélioration des conditions de travail y compris dans les TPE, par exemple :  

• En 2023 ; la CFTC est le seul syndicat salarié à avoir signé un accord de revalorisation des salaires minimaux qui étaient encore en dessous du SMIC.
• En 2024 : mise en place d’une offre spécifique d’activités sociales et culturelles au service des salariés TPE qui ne dispose pas d’un CSE. 
• Pour pallier l’activité en dents de scie, et les horaires excessifs, fréquents, dans vos métiers, la CFTC porte le projet d’une annualisation du temps de travail, avec récupération des heures supplémentaires.  

Le télétravail a distendu les relations entre salariés et de facto envers l’entreprise, même dans les TPE. Pour la CFTC, il est important, voire urgent, de retisser des liens, des échanges, bref trouver un équilibre, éviter l’isolement et le repli sur soi (un constat malheureusement bien réel).  

Le vote TPE a des conséquences directes sur toutes les entreprises que ce soit en termes d’emplois, d’accès à la formation, de dialogue social, de conciliations, de conditions de travail ou encore d’obtentions de nouveaux acquis sociaux.  

« Si vous changez d’entreprise demain, et que vous restez dans le secteur numérique vous avez de bonnes chances de nous retrouver. Nous espérons vivement votre soutien lors du vote du 25 novembre au 9 décembre 2024 » conclu Agnès Hauenstein.