60% des salariés sont plus efficaces dans des espaces de travail numériques
jeu, 19/07/2018 - 11:00
Les employés qui travaillent dans des espaces de travail numériques ne sont pas seulement plus productifs mais aussi plus motivés. Ils font également état d’une plus grande satisfaction professionnelle et d’un meilleur bien-être général, comme le révèle une nouvelle étude mondiale d’Aruba, une société de Hewlett Packard Enterprise.
L’étude, intitulée Les bonnes technologies libèrent le potentiel de l’espace de travail numérique, met en évidence les bénéfices à la fois personnels et professionnels des espaces de travail davantage axés sur le numérique, et comment les entreprises moins avancées sur le plan technologique risquent de se faire devancer par la concurrence et de ne pas parvenir à attirer les meilleurs talents. Elle souligne également que les entreprises doivent faire preuve de vigilance car de plus en plus d’employés doués en informatique prennent des risques avec la sécurité des données et des informations.
Grands thèmes et conclusions
L’étude, menée auprès de 7 000 employés dans 15 pays différents, a mis en évidence un important écart en termes de performance et de sentiment des employés entre les espaces de travail numériques à la pointe et ceux qui utilisent la technologie numérique dans une moindre mesure. Plusieurs grands thèmes se détachent :
- Au-delà de la productivité, les outils numériques offrent de nombreux autres avantages aux employés : Les « Révolutionnaires du numérique », c’est-à-dire les employés travaillant dans des espaces de travail entièrement numériques dans lesquels les nouvelles technologies d’espace de travail sont largement répandues, sont 51 % plus nombreux à être très satisfaits de leur travail et 43 % plus nombreux à considérer positivement leur équilibre vie privée-vie professionnelle que les « Retardataires du numérique », qui désignent les personnes qui ont moins accès à la technologie. Les Révolutionnaires du numérique sont également 60 % plus nombreux à déclarer être motivés au travail et 91 % plus nombreux à vanter la vision de leur entreprise.
- L’espace de travail numérique contribue également au développement professionnel : 65 % des Révolutionnaires du numérique ont rapporté avoir constaté un développement de leurs compétences professionnelles grâce à l’utilisation de la technologie numérique, contre 31 % seulement des Retardataires. Avec un espace de travail numérique, 72 % des Révolutionnaires ont fait état d’une meilleure capacité à acquérir de nouvelles compétences professionnelles, contre 58 % des Retardataires.
- Quantification des gains de productivité générés par la technologie numérique : 73 % des Révolutionnaires du numérique ont fait état d’un impact positif sur leur productivité et 70 % ont déclaré avoir constaté une meilleure collaboration grâce aux technologies numériques, contre 55 % des Retardataires.
- Les avancées permanentes de la technologie numérique et de l’automatisation ouvrent la voie à de meilleures expériences d’utilisation de l’espace de travail : Même si l’automatisation peut être perçue comme une menace pour la sécurité au travail, notre étude a montré qu’elle suscite également un enthousiasme général. 71 % des personnes interrogées ont déclaré être prêtes à travailler dans un espace de travail entièrement automatisé dans un futur proche, permettant ainsi aux entreprises de concevoir des environnements de travail plus intelligents et efficaces.
« Dans tous les secteurs d’activité, alors que les entreprises se démènent pour faire face à l’évolution rapide des attentes en matière de modes de travail, nous observons un intérêt croissant pour les lieux axés sur l’humain », Joseph White, Directeur de la stratégie, de la conception et de la gestion de l’espace de travail chez Herman Miller. « Il est nécessaire d’associer les avancées technologiques (y compris en matière de mobiliers) aux sciences cognitives afin d’aider les gens à travailler différemment. En plus de proposer aux employés des expériences de travail uniques et exceptionnelles, cela permettra également aux entreprises d’attirer et de conserver les meilleurs talents. »
Risques émergents
L’étude a également montré que les employés accueillent les nouvelles technologies avec enthousiasme et souhaitent que leurs employeurs leur en fournissent davantage. Presque toutes les personnes interrogées (93 %) estiment que leur espace de travail pourrait être amélioré en utilisant davantage la technologie, et 64 % pensent que leur entreprise risque d’être à la traîne par rapport à la concurrence si de nouvelles technologies ne sont pas mises en œuvre. Elles sont tout aussi nombreuses (64 %) à considérer que le bureau traditionnel finira par devenir obsolète en raison des avancées technologiques.
- À travers le monde, 69 % des personnes interrogées ont déclaré que leur entreprise avait investi dans des outils d’espace de travail numérique au cours de l’année écoulée. On observe également un engouement croissant pour une nouvelle génération de technologies incluant les outils de bâtiments intelligents qui automatisent le contrôle de la température et l’éclairage (24 %), la technologie audiovisuelle sans fil et à activation vocale (23 %) et les applications mobiles d’entreprise personnalisées (23 %).
- La plupart des personnes interrogées estiment que la technologie numérique participe à rendre l’environnement de travail plus efficace (56 %), plus collaboratif (52 %) et plus attractif (47 %).
Malgré les nombreux avantages offerts par les espaces de travail numériques, l’étude a également montré que la cybersécurité constitue un véritable défi pour les employeurs.
- Bien que les employés aient fait état d’une plus grande sensibilisation à la cybersécurité (52 % y pensent souvent ou tous les jours), ils ont également reconnu prendre davantage de risques avec les données et les périphériques de l’entreprise, 70 % d’entre eux reconnaissant avoir des comportements risqués (en partageant les mots de passe et les périphériques, par exemple).
- Un quart (25 %) des employés se sont connectés à un réseau Wi-Fi ouvert potentiellement non sécurisé au cours des 12 derniers mois, 20 % ont déclaré utiliser le même mot de passe pour différents comptes et applications, et 17 % ont reconnu noter leurs mots de passe pour ne pas les oublier.
La voie à suivre
Ces résultats indiquent que les entreprises doivent s’adapter afin de pouvoir exploiter les avantages des nouvelles technologies d’espace de travail tout en réduisant les risques pour la sécurité. Aruba recommande aux entreprises les mesures suivantes :
- Adopter une stratégie d’espace de travail numérique : Les services informatiques doivent travailler avec les chefs d’entreprise, les utilisateurs finaux et les autres parties prenantes pour définir une feuille de route en vue de faire évoluer leur espace de travail numérique. Cela nécessite notamment de se détacher des technologies déjà en place pour déployer de nouveaux outils, tels que les capteurs intelligents et les applications mobiles personnalisées, afin de créer des expériences d’utilisation de l’espace de travail de plus en plus personnalisées.
- Concevoir des espaces de travail numériques collaboratifs : les entreprises doivent réfléchir à la façon dont l’espace de travail numérique s’étend au-delà de leur siège social pour pouvoir prendre en charge les travailleurs à distance, les partenaires et les clients. Les responsables informatiques doivent prévoir et investir dans un environnement de travail sans frontières.
- Prendre en compte dès le départ la sécurité : les entreprises doivent concevoir l’architecture de l’espace de travail numérique en y intégrant la sécurité, et prendre en compte l’importance de l’erreur humaine ainsi que les mauvais joueurs. Pour parvenir à un niveau de sécurité optimum en mesure de s’adapter au changement et aux aléas, le service informatique doit s’intéresser aux nouvelles technologies en matière de mise en réseau, de cloud, d’IA et d’apprentissage automatique.
« La consumérisation de l’espace de travail est une tendance forte. Les employés sont des consommateurs et apportent avec eux au travail leurs attentes de consommateur », explique Janice Le, responsable marketing chez Aruba, une société de Hewlett Packard Enterprise. « L’espace de travail devient plus intelligent et les employés travaillent donc de manière plus intelligente. »
Un nouveau paradigme commence à émerger : les technologies de bâtiments intelligents se mêlent à l’espace de travail numérique pour donner naissance à l’espace de travail numérique intelligent, un espace à la croisée de la conception axée sur l’humain, de l’IoT et de l’automatisation des bâtiments. L’espace de travail numérique intelligent peut encourager des expériences d’utilisation personnalisées, comme les meubles connectés et l’éclairage intelligent qui s’adapte à l’utilisateur. Les bâtiments peuvent devenir plus écologiques en optimisant de manière dynamique la consommation énergétique sur la base des profils des employés. Ces nouveaux cas d’utilisation encouragent non seulement la productivité des employés, mais améliorent également l’efficacité en plaçant l’humain au centre de la réflexion.
« Cette étude mondiale montre que le choix, la personnalisation, la facilité et l’automatisation contribuent à l’amélioration du chiffre d’affaires et du résultat financier des entreprises qui définissent l’avenir du travail. Notre propre lieu de travail est un laboratoire vivant pour l’espace de travail numérique intelligent et nous observons déjà des résultats, tels qu’une accélération des recrutements et une plus grande acceptation des offres. Les avantages sont notables et vont au-delà de la productivité », conclut Janice Le.
Pour consulter l’intégralité du rapport, rendez-vous sur www.arubanetworks.com/TheWorkplaceoftheFuture
Méthodologie de recherche
Au total, 7 000 employés ont été interrogés au cours des mois d’avril et mai 2018. Les personnes ayant participé à cette étude travaillent pour des entreprises de toutes tailles, issues des secteurs publics et privés, avec une forte représentation des secteurs de l’industrie, de l’administration, du commerce, de la santé, de l’éducation, de la finance, de l’informatique, des nouvelles technologies et des télécommunications. Les entretiens se sont déroulés en ligne et par téléphone, avec une procédure de sélection à plusieurs niveaux visant à ne garder que les candidats remplissant les conditions spécifiées pour l’étude. Les personnes interrogées résidaient au Royaume-Uni, en Allemagne, en France, aux Pays-Bas, en Espagne, aux Émirats Arabes Unis, aux États-Unis, à Singapour, au Japon, en Australie, en Inde, au Brésil, au Mexique, en Chine et en Corée du Sud.