Nouvel épisode du feuilleton de l'affaire Word. Un juge texan avait émit une décision voulant que le logiciel phare de Microsoft, Word, soit interdit à la vente aux Etats-Unis, si certaines modifications n'y étaient pas apportées dans les 60 jours, ainsi qu'une amende de 290 millions de dollars pour dommages et intérêts. Ceci en raison d'une plainte pour violation de brevet déposée par la société torontoise i4i Limited. Le motif étant que Word utilise une technologie brevetée par cette société pour la lecture des fichiers au format XML modifié. Une décision sévère pour Microsoft qui a interjeté appel et demandé une suspension de l'injonction du juge. Une décision également inquiétante pour les fabricants d'ordinateur dont certains ont apporté leur soutien au géant de Redmond.  

La Cour d'Appel américaine a accédé à la demande de Microsoft qui peut ainsi continuer de vendre son logiciel Word pendant toute la durée de l'appel dans la procédure contre i4i. L'appel lui-même sera examiné le 23 septembre.

De son côté i4i reste serein quant à la décision finale. "i4i est confiante dans le fait que le jugement (en première instance) en faveur d'i4i, qui concluait à une violation délibérée de brevet par Microsoft et émettait une injonction à l'encontre de Microsoft Word, était la bonne décision et que i4i obtiendra gain de cause en appel", a déclaré Loudon Owen, le patron de la société canadienne i4i.