BSA et DRM
ven, 25/06/2004 - 00:00
La Business Software Alliance (BSA) a demandé aux leaders européens, au cours de la Copyright Conference, conférence sur la créativité et les droits de propriété intellectuelle organisée par l¹Union européenne, de lever les obstacles à l¹essor de la gestion numérique des droits (ou DRM, pour Digital Rights Management).
BSA a aussi publié des recommandations sur les moyens de soutenir les nouveaux services en ligne au sein de l'Union européenne et les a mis à la disposition de la Commission européenne.
Une politique de taxation spécifique des supports et équipements numériques constitue un obstacle au développement des services en ligne, alors que les consommateurs pourraient profiter de ces systèmes toujours plus innovants, notamment sur la facilité d'utilisation. L'absence d¹un cadre européen légal d'acquisition de licences est également un frein au développement de la société de l'information.
Les technologies DRM permettent aux créateurs de gérer et distribuer leurs oeuvres sur Internet à des conditions attractives par le biais de licences. Elles offrent aux consommateurs de nouveaux moyens pour satisfaire leurs besoins d¹une manière totalement inédite. Dans le même temps, elles protègent les oeuvres de création contre les utilisations non autorisées.
Plusieurs adhérents de BSA, parmi lesquels Apple et Microsoft, ont présenté leurs systèmes de gestion numérique des droits (DRM) au cours de la manifestation, qui a rassemblé un auditoire de 300 personnalités publiques et professionnelles, parmi lesquelles Mary Harney, premier ministre adjoint et ministre des entreprises, du commerce et de l'emploi irlandais, ainsi que Frits Bolkestein, de la Commission européenne.