Les utilisateurs ont eu juste le temps de s’habituer à la version 6 de Fedora, la distribution gratuite servant de cœur aux distributions Red Hat, que la version 7 est disponible depuis quelques jours. La nouveauté la plus importante, grande tendance dans l’ensemble des systèmes majeurs, concerne la virtualisation avec la disponibilité, en standard, de XEN, l’environnement de virtualisation le plus connu du monde open source. XEN, plutôt orienté entreprise, est accompagné de KVM (Kernel Virtual Machine) et de l’outil Qemu. La virtualisation est administrée par un gestionnaire graphique. Cette v7 intègre les dernières versions des applications open source. On dispose d’un basculement entre les différents utilisateurs à la mode 3D comme sur les autres systèmes. Le gestionnaire réseau a été amélioré pour faciliter la configuration.

Une nouvelle fonction, passée un peu inaperçue, est le « spin ». Il s’agit de pouvoir personnaliser la construction d’applications, une distribution, par le développeur. Un spin est une version de Fedora ciblée pour des utilisateurs, ainsi un spin disponible est la version Live de Fedora 7. Fonction très pratique donc ! Le spin est une combinaison de logiciels. A cela s’ajoute un démarrage minimaliste (boot.iso) pour assurer l’installation, le démarrage. Gnome et KDE fonctionnent en spin. Pour créer un spin, on dispose de l’outil pungi.

D’autre part, comme prévu, Fedora Core et Extras fusionnent avec cette 7e version. Cela inclut un seul repository des sources pour les développeurs Red Hat et la communauté. La Fedora 7 est disponible sur x86, 64, PPC. Une version live est disponible (remplissant un CD entier).

François tonic