Et ils tournent encore avec Windows XP ! Bien sûr ce n'est pas ça qui a provoqué la catastrophe de 2011, mais quand même, cela en dit long sur un niveau de négligence. Surtout quand on pense que le malware Stuxnet, découvert en 2010 a un goût tout particulier pour les centrales nucléaires. Il y a avait de quoi inquiéter Tepco et la faire réagir, mais non. Ni à l'époque, ni même aujourd'hui, en dépit des principes des règles de sécurité les plus élémentaires.

Tepco (Tokyo Electric Power Company) vient de se faire sévèrement épingler par un cabinet d'audit indépendant travaillant pour l'état japonais, rapporte Japan Times. Le cabinet a découvert que, sous prétexte d'économie budgétaire, parce que le nettoyage de Kukushima coûte très cher, Tepco rogne sur son budget informatique.

Dans l'intention d'économiser 3,6 milliards de yen, soit environ 30 millions de dollars,  comptait bien garder ses 48 000 PC sous Windows XP... jusqu'en 2018. Faisant fi du fait que tout support technique de XP est terminé depuis plus d'un an. Le cabinet d'audit a découvert cela en faisant une enquête approfondie sur Fukushima.

Considérant que la cyber sécurité de ce secteur extrêmement sensible est un péril, le cabinet d'audit, recommande une mise à jour des plus rapides des ordinateurs de Tepco.

Au strict minimum a-t-on envie d'ajouter...