Ce matin, le siège de Google à Paris, dans le iX arrondissement, a fait l'objet d'une perquisition par une centaine de fonctionnaires du fisc et de la brigade de répression de la grande délinquance financière (BRGDF) Un vrai commando, renforcé par la présence de cinq magistrats du parquet financier

Une telle action était dans l'air depuis février dernier, lorsque Sundar Pinchai, le CEO de Google, en visite dans la capitale, était venu s'exprimer devant les étudiants de Science Po, avant de rencontrer le ministre de l'Economie Emmanuel Macron. Interrogé sur la fiscalité par les étudiants, Sundar Pinchai avait répondu "Nous sommes un groupe mondial et nous nous conformons aux lois fiscales partout, et nous le faisons dans tous les pays".

Bercy n'est pas du tout de cet avis, et c'est peu de temps après cette belle déclaration que Sundar Pincai s'était vu réclamer 1,6 milliards d'euros d'arriérés d'impôts.

Pour Bercy, Google fraude massivement, d'où l'action menée ce matin à la recherche de preuves.

Une source du Parisien a confié au journal "L'opération était ultra secrète. Elle a été menée sans utiliser le service de messagerie du parquet financier pour éviter les fuites."

Le fait est que si l'on perquisitionne après avoir averti, l'action est moins efficace :-) Mais qu'a donc voulu exactement dire la source du Parisien ? Le service de messagerie du parquet financier serait-il espionné par Google ?