Google X : bientôt de nouvelles batteries pour smartphones et objets connectés, avec plus d'autonomie ?
lun, 13/04/2015 - 11:28
Les smartphones et les objets connectés sont en constante évolution. Tous, ils embarquent des batteries lithium-ion dont la technologie stagne, ou du moins évolue peu. De fait, l'autonomie des terminaux reste un problème. La sécurité aussi parfois.
Un article du Wall Street Journal nous apprend que Google X, le laboratoire de recherche de Google, travaille sur cette question, dans plus grand secret, depuis plus de deux ans.
Une équipe de recherche constituée de quatre personnes a été formée en 2013. Elle est dirigée par le Dr Ramesh Bhardwaj, expert sur ce sujet. Ramesh Bhardwaj a précédemment travaillé pour Lockheed Martin et a été l'expert batteries d'Apple.
Cette équipe de recherche travaille dans deux directions. Première direction, l'amélioration des batteries lithium-ion, dont la technologie, aujourd'hui omniprésente, évolue pourtant peu.
Deuxième direction : une technologie totalement nouvelle cette fois, sur laquelle rien ou quasiment, n'est communiqué. Il s'agirait de batteries constituées de couches solides. On pense à des couches d'électrolyte, mais sans certitude. Plus on ajoute de couches, plus on augmente l'autonomie de la batterie. Rien n'est dit en revanche en ce qui concerne la quantité de courant électrique que ces batteries seront capables de fournir. Malgré tout, il est dit qu'elles pourraient être un remède à l'autonomie des Google Glass, beaucoup trop faible pour le moment.
Plus de sécurité et d'adaptabilité
Cette nouvelle technologie apporterait deux avantages majeurs. Tout d'abord adieu aux problèmes de sécurité que posent les batteries lithium-ion, constituées d'éléments liquides. Ces batteries peuvent prendre feu, voire exploser, en cas de surintensité lors de la recharge. Il existe aussi, même si c'est relativement peu connu, des cas d'explosion de batteries d'ordinateurs portables ou de smartphones, sans raisons apparentes. La nouvelle technologie de Google X élimine totalement ce risque.
Ensuite ces batteries en couches seraient flexibles. Elles pourraient donc équiper des terminaux eux-mêmes flexibles. Comme par exemple des terminaux de poignet flexibles ou des objets connectés intégrés à des vêtements.