Les programmes d’espionnage et de vol de données en hausse
mar, 07/09/2010 - 16:17
G Data annonce avoir identifié, au cours du premier semestre 2010 identifié, 1.017.208 nouveaux logiciels malveillants, soit une augmentation de 51 % par rapport au premier semestre 2009. Une croissance forte qui devrait conduire à l’apparition de plus de 2 millions de nouveaux codes nuisibles sur l’ensemble de l’année 2010. Si la tendance générale est à la hausse, toutes les familles de virus ne suivent pas cette croissance. Les adwares (logiciels publicitaires) en baisse sont remplacés par des spywares (logiciels espions) en augmentation. La collecte et le vol de données personnelles s’affirme comme l’une des principales activités des cybercriminels.
Les cybercriminels conçoivent et distribuent toujours plus de programmes nuisibles. Dans son rapport de sécurité semestriel, le G Data SecurityLabs constate qu’il est déjà apparu durant le premier semestre 2010 plus de nouveaux malwares que ceux créés sur toute l’année 2008.
Une forte croissance qui se veut aussi plus structurée. Les développements se réalisent aujourd’hui principalement sur des logiciels de vol de données. Ainsi, les logiciels espions (spywares) ont connu une augmentation de 51 % comparé au deuxième semestre 2009. Cette catégorie, avec les enregistreurs de frappes et les chevaux de Troie bancaire, occupe maintenant une place prépondérante.
Les cybercriminels souhaitent un retour sur investissement rapide et pour cela toutes les solutions sont envisagées. Les ransonwares (logiciels de chantage qui cryptent les données d’un utilisateur et l’invite à payer pour le décryptage) et les faux logiciels antivirus payants, qui sont des solutions rapides pour gagner de l’argent, ont ainsi été multipliés par 10 par rapport à l’année 2009.
Les programmes malveillants pour Windows constituent la quasi-totalité des menaces. 99,4 % des nouveaux programmes malveillants sont écrits pour les systèmes d'exploitation de Microsoft. Les codes nuisibles pour les dérivés Unix et le langage Java connaissent une augmentation notable mais restent cantonnés à 0,6 % des dangers.
Site : www.gdata.fr