Windows Server 2016 se fait attendre. Son développement est long. Nous ne le verrons pas cet été en compagnie de Windows 10.

Est-ce que cela signifie que, outre un Windows Server 'classique', Microsoft serait en train de concocter quelque chose de nouveau ? Cela se pourrait bien, à en croire un diaporama constitué de ce qui semble être des documents Microsoft internes, diaporama qui a fuité via le site russe Wzor,  spécialisé en la matière. Bien sûr nous n'en sommes pour l'instant qu'au stade de la rumeur, mais une rumeur que Mary-Jo Foley, toujours très fiable en ce qui concerne ce qui se passe chez Microsoft, vient de crédibiliser très fortement, en lui consacrant un billet.

Nous savons que Windows 10 est le prochain chapitre de Windows. Le diaporama qui a fuité nous apprend par son intitulé que Windows Server a désormais un avenir : Nano Server : Le futur de Windows Server commence maintenant. A croire qu'avant cela, Windows Server était le punk de systèmes d'exploitation : no future :-)

Comme son nom le suggère très fortement, Nano Server devrait être un système d'exploitation très léger. Taillé avant tout pour le cloud. Son utilisation de choix devrait être de constituer des grappes.

Nano Server pourra être tout aussi bien un système d'exploitation sur une machine physique, qu'un système d'exploitation invité dans une machine virtuelle, ou encore être lui-même un conteneur pour des systèmes d'exploitation invités.

Léger quant à son empreinte, Nano Server devrait également être léger en ce qui concerne son administration. Celle-ci devrait pouvoir être entièrement automatisée au moyen de la WMI (l'API Windows Management Interface dont disposent tous les systèmes Windows) et PowerShell. Ou plutôt un PowerShell ramené à l'essentiel : Core PowerShell.

En tant que serveur minimaliste, Nano Server ne fera pas, nativement, tourner des services comme Remote Desktop Services. Mais il pourra servir de fondation pour y installer de nouveau composant.

Un système d'exploitation léger, à l'aise dans les clusters et administrable par des outils en lignes de commande... Des mauvaises langues diraient que Microsoft réinvente le serveur Linux :-)