Lors de l'OpenWorld Forum qui se tient actuellement à Montrouge près de Paris, cloudmagazine a discuté quelques instants avec le community manager de la fondation OpenStack, Stefano Maffuli.

Les éléments clés à retenir de cet entretien :
- le marché européen est en forte croissance. Les premiers marchés sont les USA et la Chine. La France est bien placée avec une forte présence sur les clouds français et des sociétés comme eNovance
- existe-t-il un risque de fragmentation comme avec Android ? Pour Stefano, non pas réellement. Certains fournisseurs adaptent et ajoutent des fonctions ainsi HP s'est focalisé sur les performances. Tout changement est reversé au projet. Les patchs sont testés automatiquement et manuellement puis validés et intégrés. Sur une nouvelle fonction, c'est la gouvernance OpenStack qui donne son feu vert, ou non. 
- le fork est-il problème ? Oui cela peut être un problème si une entreprise fork OpenStack, là des problèmes de versions, d'interopérabilité peuvent apparaître. (mais actuellement qui se risquerait à forker un projet aussi gros que OpenStack ?)
- Et Microsoft ? Stefano précise que Microsoft n'a pas signé d'agrément pour utiliser et intégrer OpenStack, cependant, l'éditeur contribue régulièrement au projet, notamment sur le support Hyper-V et les environnements Windows
- Et la concurrence comme Citrix avec CloudStack ? réponse très politiquement correcte, CloudStack offre de bons services... Une des différences est que Cloudstack est surtout développé par Citrix alors que OpenStack sera plus de 68 entreprises qui collaborent. C'est comme comparer KVM et Xen...
- le futur : dans un futur prochain, le focus sera mis sur les développeurs, simplifier et améliorer les API, ne pas introduire des ruptures de compatibilités entre les versions

François Tonic -- Cloud Magazine