Red Hat Enterprise Linux participe à la conception des supercalculateurs les plus puissants au monde
ven, 20/07/2018 - 11:00
Red Hat Enterprise Linux a démontré, au fil des ans, ses capacités à sortir des sentiers battus en matière de technologies. Aujourd’hui, Red Hat annonce que Red Hat Enterprise Linux alimente deux des trois premiers supercalculateurs du monde : Summit et Sierra. Pour indication, les 500 supercalculateurs les plus rapides du monde fonctionnent sous Linux.
Les deux machines ont été conçues dans le cadre de l’initiative CORAL émanant du département de l’énergie américain (Department Of Energy – DOE) pour être répondre aux exigences scientifiques et aux applications de modélisation et de simulation de sécurité nationale.
Annoncé début juin, Summit est hébergé au sein de l’Oak Ridge National Laboratory (ORNL), du département de l’énergie et est, à ce jour, le supercalculateur le plus rapide au monde. Construit dans une architecture de type « bloc de construction », Summit est constitué de processeurs IBM POWER9, d’accélérateurs NVIDIA Volta V100 et de Mellanox Infiniband. Red Hat Enterprise Linux fournit au superordinateur le plus rapide du monde la puissance nécessaire pour mener les recherches ambitionnées via un système d’exploitation commun. Alliant intelligence artificielle et machine learning, Summit est conçu pour conduire une variété d’applications scientifiques, depuis la recherche sur le cancer jusqu’à l’astrophysique. Ce superordinateur est également l’un des plus efficient d’un point de vue énergétique, en effet selon Green 500, qui tient compte de la consommation d’énergie des supercalculateurs, Summit se classe dans le top 10.
À ce jour, Sierra est toujours en cours de configuration au Lawrence Livermore National Laboratory (LLNL) et est déjà considéré comme étant le troisième ordinateur le plus rapide au monde. Disponible en août, Sierra est conçu pour soutenir l’administration national de la sûreté nucléaire (NNSA) ainsi que deux autres laboratoires – Los Alamos et Sandia. Il propose des fonctionnalités de machine learning, de modélisation et de simulation à haute résolution. Comme Summit, Sierra repose également sur un système de « bloc de construction », et ce, sur la principale plateforme Linux servant d’interface commune pour calculer les nœuds à partir des technologies IBM, NVIDIA et Mellanox.
« De concert avec nos partenaires, nous participons à la conception d’une nouvelle génération de supercalculateurs plus ouverts destinés à soutenir la recherche scientifique en fournissant un niveau de stabilité requis pour l’exécution de tâches critiques. De surcoût, ces machines sont conçues avec des composants matériels et des logiciels pour entreprise, preuve que le datacenter du futur peut évoluer pour accompagner le développement de l’informatique avancée en dehors de la recherche scientifique », explique Yan Fisher, directeur marketing international chez Red Hat.