Selon G DATA, le déluge de malware bat tous les records en 2008 !
mer, 16/07/2008 - 20:59
L’industrie du malware est passée à la vitesse supérieure. Chaque jour c’est environ 1 500 nouveaux logiciels malveillants qui se déchaînent contre les utilisateurs de Windows. Au cours des 6 premiers mois de l'année, G DATA a enregistré 318 000 nouveaux logiciels malveillants – soit plus de malware en 6 mois que sur toute l’année 2007 ! Si le taux de croissance reste constant, cela signifiera une augmentation de plus de 500 % d'ici à la fin de 2008.
Les jeux olympiques au coeur de la tourmente
G DATA prévoit un développement des programmes malveillants sur les semaines et mois à venir. Les prochaines grandes manifestations sportives comme les Jeux Olympiques de Pékin, par exemple, pourraient bien aggraver la situation. Les cyber-criminels utilisent en effet les événements mondiaux comme un appât. Une forte augmentation du nombre de phishing est donc attendue.
Internet, un véritable champs de mines
Les menaces des sites infectés et imités ont largement augmenté durant le 1er semestre 2008, transformant Internet en champs de bataille. Contrairement aux idées reçues, la plupart des sites infectés ne font pas partie des zones rouges du Web. La majorité des nouveaux programmes malveillants est destinée au vol de données (codes d’accès de comptes bancaires, informations de carte de crédit ou données d’accès pour les jeux en ligne...). De plus avec les backdoors, les pirates peuvent prendre le contrôle complet d'un ordinateur et insérer d'autres logiciels malveillants ou encore transformer les PC en zombies.
Smartphones : la bulle marketing a éclaté
Concernant les smartphones, G DATA reste sur ses positions : à ce jour, il n’y a pas de réels risques. Les 41 nouveaux virus détectés sont pour la plupart des tests techniques ou des logiciels de surveillance pour parents inquiets ou époux possessifs. Avec seulement 41 nouveaux programmes malveillants en 6 mois, le danger potentiel reste négligeable. L’absence de modèle économique, la faible portée de Bluetooth et le grand nombre de systèmes d'exploitation concourent à rendre les smartphones actuellement peu attrayant pour les cyber-criminels.