Facebook a racheté WhatsApp pour 16 milliards de dollars, plus 3 milliards de dollars devant être versés à titre de primes aux fondateurs et salariés de WhatsApp.

19 milliards de dollars, c'est cher, et cela fait dire à de nombreux observateurs que cet achat était peut-être une erreur.

Pour Facebook, WhatsApp c'est un million de nouveaux utilisateurs chaque jour et une remarquable fiabilité, http://www.programmez.com/actualites/facebook-acquiert-whatsapp-pour-16-milliards-de-dollars-17672  avec un taux d'uptime de 99,9%.

Ou plutôt c'était... Car trois jours après de rachat, WhatsApp a connu sa première grosse panne. Ce samedi, WhatsApp a été inutilisable mondialement pendant plusieurs heures.

Le compte Twitter de WhatsApp indiquait alors "Désolé nous avons actuellement des problèmes de serveur. Nous espérons que tout va repartir sous peu".

Ce qui est un peu court comme explication. Car pour un service Internet avec plus de 300 millions d'utilisateurs actifs au quotidien, on ne parle sans doute plus en termes de serveurs, mais plutôt en termes de datacenters :-)

Et puis finalement samedi soir : "Les services de WhatsApp ont été rétablis. Désolé pour le temps d'arrêt".

D'après techcrunch.com, WhatsApp est victime de son succès et de la notoriété acquisse par le rachat. "Les serveurs n'auraient pas été préparés pour une telle affluence". Ce qui là encore n'est pas vraiment convaincant. Un service qui gagne un million d'utilisateur par jour est à priori bien placé et expérimenté pour gérer les montées en charge. Quand au supplément de trafic suite au rachat, il n'a rien de surprenant, et à priori, il pouvait être anticipé.

Ni Facebook ni WhatsApp n'ont commenté l'incident.