jeu, 06/11/2014 - 15:15
Le temps passe : cela fait déjà dix ans que Windows Server 2003 a été introduit, et il est temps à présent de vous préparer à migrer vers un nouveau système. La fin du support de Windows Server 2003 étant prévue pour le 14 juillet 2015, cette échéance peut survenir plus vite que vous ne le pensez.
Si vous ne souhaitez pas être en retard, vous devez dès à présent évaluer votre stratégie de migration. Que vous envisagiez une migration vers Windows Server 2008 R2 ou Windows Server 2012, il y a un gros travail de planification en perspective, et sans doute peu de temps pour l’effectuer. Voici sept bonnes questions à vous poser en planifiant votre projet de migration, de façon à être sûrs d’être prêts en juillet de l’année prochaine.
1. Est-ce que je maîtrise mon inventaire ? Les enquêtes suggèrent qu’environ 10 millions de machines fonctionnent encore sous Windows Server 2003. Combien votre organisation en dénombre-t-elle ? Pour planifier au mieux votre stratégie de migration, vous devez procéder à un inventaire précis de tous les serveurs Windows Server 2003, et collecter des informations concernant l’utilisation CPU, mémoire, disque et globale pour chacune de vos machines.
2. Ai-je réellement besoin de tous ces serveurs ? Les besoins en termes de capacité ont changé significativement durant la dernière décennie, et il est probable que votre infrastructure serveur n’ait pas évolué en conséquence. C’est peut-être le moment d’envisager un petit nettoyage de printemps. Après avoir évalué l’utilisation globale de chaque serveur Windows Server 2003, certains serveurs peuvent ne plus être indispensables. Cela n’a pas grand sens de migrer un système qui s’avère n’être plus utile.
3. Que consolider ? Une fois que vous avez établi la liste des machines à retirer, vous pouvez rechercher quelles tâches peuvent être affectées à de nouveaux systèmes. Lors de votre planification de consolidation, n’oubliez pas de prendre en compte les périodes de pics d'activité et d’exigences en termes de performances, de façon à ne pas affecter la productivité des utilisateurs durant ces périodes. Considérez la possibilité de basculer dans un environnement de cloud en cas de demande de capacité de calcul accrue.
4. Quelles charges de travail virtualiser ? Si vous n’avez pas encore initié de projet de virtualisation, le moment est peut-être venu. Les machines virtuelles (VM) peuvent s’avérer parfaites pour consolider les tâches qui ne nécessitent pas l’utilisation complète d’un serveur Windows Server 2003. Mais prenez garde à ne pas surcharger vos VM. Il convient de les dimensionner en tenant compte de vos exigences maximales en termes d’utilisation.
5. Comment simplifier la migration ? Réduisez les délais, les coûts et la complexité de la migration avec une technologie évoluée de gestion de l’environnement, en mesure de faciliter la gestion des profils, des stratégies, des permissions, du contrôle d’accès aux applications, etc. Les outils les plus élaborés sont à votre disposition pour vous aider à la fois à migrer vos serveurs et vos postes de travail, de façon à vous permettre non seulement de migrer sereinement depuis Windows Server 2003, mais également depuis Windows XP vers Windows 7 ou 8, sans interruption.
6. Comment éviter d’interrompre les utilisateurs ? Il est clair que vous ne souhaitez jamais que la productivité des utilisateurs soit affectée lors d’une migration. Les solutions de gestion d’environnements utilisateurs ont été conçues pour faciliter les migrations, sans interrompre les utilisateurs. Qu’ils soient stockés sur des serveurs ou des postes de travail, les paramètres utilisateurs peuvent transiter de façon transparente d’une plateforme à l’autre, sans que les utilisateurs en aient conscience.
7. Une fois les migrations effectuées, n'y a-t-il plus rien à faire ? Une fois que toutes vos migrations ont été effectuées, vous pouvez vous accorder un moment pour souffler. Vous avez travaillé de façon proactive pour protéger votre environnement des menaces qui planent sur un système serveur dont le support a été arrêté. Mais après cette pause bienvenue, pensez à mener un nouvel inventaire de vos nouveaux systèmes, de l’utilisation de vos équipements, et à identifier toute source potentielle de problème. Des ajustements sont sans doute nécessaires, même si vous disposez d'ores et déjà d’une infrastructure plus souple – et d’utilisateurs satisfaits.
A propos de l'auteur