lun, 17/11/2008 - 12:32
Selon Philippe Boyon, Directeur Marketing d'Active Circle, force est de constater que désormais les besoins de stockage et d’archivage convergent. La demande des entreprises est désormais d’accéder en ligne à la fois aux données actives et aux archives, sur un espace évolutif qui grandit en fonction des besoins et qui intègre la gestion du cycle de vie des données. En effet, dans un monde porté par le développement des solutions collaboratives, le stockage d’information connaît aujourd’hui de profondes mutations et tend à se moderniser. La distinction traditionnelle entre donnée active et archive n’a plus de sens ; les archives sont un prolongement des données actives, un patrimoine que les utilisateurs veulent pouvoir consulter. Complètement décloisonnées, les données se positionnent désormais comme des informations « vivantes » et enfin accessibles à la demande.
Philippe Boyon, Directeur Marketing d'Active Circle
Force est de constater que désormais les besoins de stockage et d’archivage convergent. La demande des entreprises est désormais d’accéder en ligne à la fois aux données actives et aux archives, sur un espace évolutif qui grandit en fonction des besoins et qui intègre la gestion du cycle de vie des données. En effet, dans un monde porté par le développement des solutions collaboratives, le stockage d’information connaît aujourd’hui de profondes mutations et tend à se moderniser. La distinction traditionnelle entre donnée active et archive n’a plus de sens ; les archives sont un prolongement des données actives, un patrimoine que les utilisateurs veulent pouvoir consulter. Complètement décloisonnées, les données se positionnent désormais comme des informations « vivantes » et enfin accessibles à la demande.
Les données s’enrichissent en contenu, notamment images et vidéo, ce qui induit un accroissement du volume très important. Certains métiers comme l’audiovisuel ou la santé se sont massivement numérisés, et basculent maintenant d’environnement techniques spécifiques vers des solutions informatiques standards, ce qui entraîne à nouveau une explosion du volume de données informatiques. L’immense majorité de ces données est sous forme de fichiers car le fichier est un format universel qui peut être relu facilement. Au global, le volume des données d’entreprise explose : plusieurs études évaluent à plus de 70 % la croissance annuelle du volume d’information stocké par les entreprises. Cette croissance sature les équipements existants et met sous pression les équipes informatiques qui s’empressent d’accroître la capacité de leurs systèmes de stockage, mais se retrouvent face à un problème de gestion et de maîtrise de cette masse de données à long terme.
La bonne réponse peut être résumée sous le terme d’Archivage Actif. Il s’agit de rendre accessible un patrimoine numérique dans son ensemble, de structurer la relation entre données actives et archives, et de gérer à la fois le cycle de vie des données et les espaces de stockage. Il ne s’agit plus d’empiler des archives mais de structurer l’ensemble des données de telle sorte que l’accès aux informations puisse s’effectuer simplement sans avoir à perdre de temps ! Les données actives sont dans des espaces de travail, puis basculent automatiquement dans des entrepôts de stockage, tout en préservant un accès transparent pour l’utilisateur. De plus, les utilisateurs doivent pouvoir accéder aux fichiers souhaités sans avoir à connaître leur localisation.
Ainsi, un schéma idéal serait de s’appuyer sur une infrastructure de stockage de fichiers évolutive à l’infini, en termes de capacité et de performance, et pérenne, sans souci de migration. Cette infrastructure intègrerait à la fois des espaces de travail et des espaces d’archive. Elle fournirait à la fois les fonctionnalités d’un système actif : (protection en continu des données, historisation des versions…) et les fonctionnalités habituelles d’un système d’archivage – intégrité des données, gestion de rétention, et stockage hiérarchique automatique des données – pour une disponibilité et des coûts optimisés.
Une telle association permettrait de révolutionner l’approche de l’archivage, de l’imbriquer dans l’activité de l’entreprise et de valoriser son contenu. Notons également que l’archivage actif est un moyen pour une entreprise de ne plus se soucier de l’évolution de ses infrastructures matérielles de stockage. En effet, l’un de ses avantages est d’assurer une gestion automatisée des changements de technologie et migrations de données, car le cycle de vie du matériel est beaucoup plus court que la durée de conservation des données.
L’archivage actif est donc une évolution importante qui va réconcilier stockage et archivage et ainsi simplifier l’industrie du stockage qui est encore un monde trop complexe. L’archivage actif va contribuer à faire émerger de nouveaux réflexes toujours plus orientés vers la gestion du cycle de vie des données et vers leur utilisation collaborative. L’archivage actif va permettre à l’archivage de ne plus être synonyme de « poussière » mais d’accès facilité, temps réel, partagé et évolutif.
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