mar, 20/09/2011 - 11:41
La fin du support de Windows XP a été annoncée par Microsoft pour 2013. Beaucoup d’entreprises sont restées avec satisfaction dans l’environnement XP de Microsoft sans faire le pas par Windows Vista. Migrer sous Windows 7 implique un changement de matériel conséquent. En effet, les PC de plus de 3 ans n’offriront pas, pour la plupart, les performances suffisantes à cette migration. Gartner a placé la virtualisation comme seconde priorité des DSI pour l’année 2011. Cette fin de support annoncée par Microsoft devrait certainement encourager les entreprises au passage à la virtualisation. A ce jour, seulement 25 % des entreprises françaises l’ont déjà fait pour quelques équipes et 17% d’entres elles prévoient de le faire dans les prochains 18 mois1. Forte de son expertise, Sylvaine Dekeyrel, Responsable de l’offre Virtualisation au sein de NEC, identifie ici les 5 bonnes raisons de passer à la virtualisation.
1. Proposer une meilleure qualité de service aux collaborateurs
Pendant des années, les entreprises ont pu constater les difficultés de leurs utilisateurs face à une panne du disque dur ou de l’alimentation électrique de leur PC. A chaque fois, plusieurs heures de travail ont été perdues, impactant parfois la productivité même de l’entreprise entière.
Dans une infrastructure de virtualisation du poste de travail, ces difficultés disparaissent. En effet, les PC virtuels tournent sur des serveurs d’hébergement. Ainsi, l’utilisateur dispose d’un terminal client léger, sans disque dur ou ventilateur, d’une grande fiabilité et d’un grand confort environnemental puisque silencieux.
L’avènement du phénomène AVOP (Apportez Votre Outil Personnel – ou BYOPC pour Bring Your Own PC) est ainsi facilité par la virtualisation du poste de travail. La plupart des solutions offrent non seulement la possibilité d’utiliser des terminaux clients légers et des PC lourds mais aussi des PDA, smartphones ou tablettes.
2. Améliorer la disponibilité des postes de travail et des applications des collaborateurs
D’aucuns rétorqueront et à juste titre : « un serveur aussi peut tomber en panne ! ». Certes, mais les nouvelles technologies de virtualisation permettent de contourner partiellement cet évènement panne, en mettant à disposition un nouveau serveur sur lequel les VM seront rétablies. Ceci entraîne néanmoins quelques minutes d’arrêt, ainsi qu’une perte partielle des données en cours de traitement.
Cependant, ils existent aujourd’hui des solutions de virtualisation sur le marché permettant d’anticiper une panne et de mener une action préventive. Par exemple, une remontée d’alerte sur un serveur de virtualisation, comme une mémoire défaillante, provoquera automatiquement une migration des machines virtuelles sur un autre serveur, avant même que le premier serveur tombe en panne. Avec ces solutions, une haute disponibilité des postes de travail virtuels est assurée pour les collaborateurs et une continuité de service garantie pour les équipes informatiques. Ce type de solution est recommandée pour ne pas impacter une activité sensible.
3. Réduire les Coûts Totaux de Possession (TCO) d’un parc de PC virtuels avec un Retour sur Investissement (ROI) convaincant
Réduire le TCO et assurer un ROI rapidement, sont deux buts délicats à atteindre pour une DSI avec la virtualisation du poste de travail. Néanmoins, une étude IDC2 parue en février 2011 a démontré qu’il était possible d’atteindre un ROI de 372% sur une période de 3 ans avec un point mort en 12 mois.
Outre les améliorations notables qu’apporte la virtualisation du poste de travail comme l’administration centralisée du parc, la diminution des interventions locales et un meilleur confort pour les utilisateurs, certaines DSI peuvent faire le choix d’une solution offrant une gestion dynamique des ressources en fonction des besoins ponctuels. Une augmentation ou une diminution des VM nécessaires entraînent automatiquement le démarrage ou l’arrêt de serveurs de virtualisation. C’est ainsi qu’il est possible pour une entreprise de réaliser des économies notables sur la consommation électrique, par exemple la nuit, en éteignant les serveurs d’hébergement devenus inutiles.
A contrario, une demande soudaine de PC virtuels provoquera automatiquement le déploiement de nouveaux serveurs capables de les héberger et donc de satisfaire rapidement les besoins de nouveaux utilisateurs: visiteurs, stagiaires…
4. Meilleure sécurité pour l’entreprise
La virtualisation du poste de travail permet d’assurer une meilleure sécurité pour l’entreprise à plusieurs niveaux. En effet, grâce à l’usage de terminaux clients légers, l’utilisateur n’a plus de données locales. L’utilisation du profil itinérant va permettre de stocker ces données utilisateurs de façon centralisée et de les sauvegarder ainsi beaucoup plus efficacement.
De plus, certaines solutions VDI permettent de filtrer l’accès des machines virtuelles et même des terminaux, en fonction du profil de chaque utilisateur: une sécurité supplémentaire pour éviter le risque de piratage.
5. Gestion plus souple et plus efficace du parc
Le passage de la gestion d’un parc physique à la gestion d’un parc virtuel de PC, impose aux équipes IT un effort d’inventaire important des besoins utilisateurs (suivant leur profil, des centaines d’applications peuvent être utilisées ou non au sein de l’entreprise).
Cela amènera parfois l’entreprise à faire un choix mixte : virtualisation du poste de travail + virtualisation d’application. En effet, il peut être plus pertinent d’alléger le poste de travail virtuel en virtualisant certaines applications difficiles à gérer, à mettre à jour ou à maintenir.
Cet effort d’inventaire est incontournable puisqu’il permettra, combiné à un outil puissant d’administration, de configurer et maintenir de la façon la plus automatisée possible et de faire évoluer efficacement le parc de postes virtuels de travail de l’entreprise au fur et à mesure de ses besoins.
Pour conclure, je préconise pour les entreprises de s’assurer que la solution de virtualisation de postes de travail retenue, sera supportée techniquement de façon unique par son fournisseur: serveurs, stockage, terminaux et logiciels de virtualisation. Ainsi, cela évite de faire intervenir individuellement le constructeur de stockage, celui du réseau et l’éditeur comme cela est le cas très fréquemment.
Sylvaine Dekeyrel, Responsable de l’offre Virtualisation au sein de NEC
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