mer, 08/12/2010 - 10:57
Que signifie cyber-menaces aujourd'hui pour les utilisateurs privés, comme pour les entreprises et les institutions ? Après la découverte de Stuxnet, les attaques de Wikileaks et le hacking de divers comptes Twitter et Facebook de personnages publiques Eugene Kaspersky, Président, co-fondateur de Kaspersky Lab , rappelle quelques étapes majeures de la cybercriminalité.
Les grandes tendances de la cybercriminalité :
« il y a dix ans, notre industrie était très différente. À l'époque, nous avions surtout à gérer des cybers vandales qui ne cherchaient qu'à pénétrer les systèmes d'information pour jouer avec ce qu'ils y trouvaient. Puis, une nouvelle vague de codes malveillants a frappé l’industrie informatique et la cybercriminalité est née. Les personnes impliquées n'étaient motivées que par l'argent, multipliant les méthodes pour y parvenir. C’est certainement toujours le cas aujourd’hui, et il ne semble pas que cela doive changer dans un proche avenir. Les entreprises doivent prendre conscience des dommages potentiels qu’elles encourent si elles ne mettent pas en œuvre une stratégie de sécurité efficace sur leur système d’information ».
Eugène ajoute « Outre la menace posée par la cybercriminalité mentionnée précédemment, nous assistons aujourd'hui à l'éclosion de nouvelles menaces sous la forme de Cyberterrorisme. Une tendance confirmée par le malware détecté par les chercheur de Kaspersky Lab en 2010. La prochaine génération de codes malveillants, ciblant les systèmes d’information d’un monde sans méfiance, contiendra des programmes de sabotage commercial et peut-être même pire. Nos experts étudient la situation en détail et développent les solutions qui donneront à nos clients les meilleures stratégies de sécurité IT pour lutter contre le cyberterrorisme de demain ».
Usages professionnels et privés des Smartphones et ordinateurs se juxtaposent : comment gérer la sécurité des nomades, sans doute la plus grande faille dans la sécurité des systèmes d’information des entreprises
Concernant la sécurité informatique des entreprises, Eugène Buyakin, Chief Operating Officer de Kaspersky Lab, explique que « l’industrie n’est qu’aux premiers stades de la convergence des appareils personnels et professionnels. Une tendance qui conduit irrémédiablement à la fusion des besoins de sécurité « grand public » et « entreprise » : les entreprises doivent sécuriser chaque nœud de leur réseau, mais aussi chaque appareil personnel qui s’y connecte. Dans ce domaine, Kaspersky Lab peut se targuer d’un avantage stratégique important puisque la société possède une vaste expertise dans ces deux domaines et peut fournir des stratégies de sécurité efficaces aux entreprises quelle que soit leur taille ».
Le marché en 2011 :
Sur un marché estimé à près de 16,5 milliards de dollars en 2010, la gestion des cybermenaces organisée par le cybercrime doit se renforcer, ces dernières étant de plus en plus fréquentes et dangereuses pour l’intégrité du patrimoine informationnel des entreprises . « On en parle peu » explique Jean Philippe Bichard analyste chez Kaspersky Lab, « mais le CAAS (Crime as a service) à l’intérieur des « cloud » comme sur les réseaux étendus des entreprises progresse ». Si les solutions techniques et notamment les services de mises à jour des bases anti-malwares restent indispensables, les techniques de prévention basées sur les techniques comportementales s’imposent notamment chez Kaspersky Lab. En fait rappelle Jean Philippe Bichard, en matière de lutte contre la cybercriminalité dans les entreprises, notamment petites et moyennes, « Trois grands axes sont à privilégier en 2011 : accentuer la sensibilisation des utilisateurs au nouveau périmètre de l’entreprise (avec l’usage des outils nomades), intégrer les nouveaux process basés sur les solutions d’administration « intelligentes » à l’image d’Admin Kit de Kaspersky Lab, et favoriser la mise en place pour les petites et moyennes entreprises de services « clé en mains » de sécurité performants tant au plan de la technique qu’au plan du TCO (couts liés au déploiement, au maintien et à l’exploitation) ». « C’est ce qui fait que Kaspersky lab occupe aujourd’hui la place de Numéro Deux en Europe alors que cette société était inconnue 8 ans plus tôt » conclut Jean-Philippe.
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