ven, 30/07/2010 - 09:39
Justifiant d’une organisation complexe, les professionnels de la finance, banque et assurance, doivent nécessairement faire évoluer leur système d’information afin de rester compétitifs et performants dans un environnement toujours plus mouvant et concurrentiel. Par Laurent HENAULT, Président de W4
Justifiant d’une organisation complexe, les professionnels de la finance, banque et assurance, doivent nécessairement faire évoluer leur système d’information afin de rester compétitifs et performants dans un environnement toujours plus mouvant et concurrentiel.
Soumises à une très forte pression, que ce soit sur le plan des normes en vigueur ou encore des nombreuses fusions et acquisitions pratiquées, les entreprises du secteur doivent aujourd’hui constamment optimiser et normaliser leurs procédures opérationnelles en vue d’améliorer leur compétitivité. Dans ce contexte, force est de constater que la majorité des projets intègrent un volet important lié à la gestion du cycle de vie du document. Le BPM est une composante essentielle de ce type de projet.
Cette omniprésence du BPM s’explique par la volonté des banques et compagnies d’assurance d’améliorer leurs performances et d’intégrer, dans leur démarche de gestion, les contraintes réglementaires de la profession. Pour ce faire, les professionnels de l’industrie financière doivent nécessairement s’appuyer sur des infrastructures industrielles leur permettant de gérer leurs échanges ou encore de standardiser et d’automatiser leurs processus internes.
En déployant de telles plates-formes, les professionnels de la finance seront en mesure de mieux répondre aux enjeux auxquels ils doivent faire face, tels que la gestion des risques, le traitement des autorisations de prêts, l’amélioration de la gestion de la relation client, le traitement des ouvertures de compte ou encore l’homogénéisation des processus de suivi de sinistres. Il s’agit concrètement de permettre aux organismes financiers d’automatiser, de contrôler et d’optimiser leurs processus métier clés en vue d’obtenir des bénéfices importants.
L’utilisation du BPM dans le secteur de la finance est donc synonyme de nombreux apports stratégiques :
- L’amélioration de la transparence des activités de l'entreprise, grâce à la standardisation des processus. Dans le même temps, l’approche BPM réduit sensiblement les coûts liés aux processus et assure une flexibilité face à l'évolution des normes et des règles internes.
- La réduction des risques opérationnels et la garantie de suivi des procédures au travers de l’automatisation des processus. Cette automatisation assure également une augmentation significative de la productivité (en déchargeant les acteurs métier des tâches administratives sans valeur ajoutée), rend systématique le suivi des activités et procure à l'entreprise des indicateurs de performance.
- La maîtrise des coûts de services clients et l’amélioration du service.
- Le contrôle renforcé et la meilleure visibilité relative à la conformité aux règlements.
Les outils de BPM se positionnent donc comme des solutions métier et non uniquement de simples outils technologiques ne prenant pas en compte les enjeux sectoriels des professionnels de la finance. Cette caractéristique différenciatrice explique notamment que les projets de Business Process Management soient à la fois portés par les directions générales, fonctionnelles et techniques.
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