mer, 19/05/2010 - 14:27
Tous les dix ans environ, une nouvelle génération de poste de travail voit le jour. Ces postes sont toujours plus petits, plus performants et plus connectés. Nous sommes passés du terminal mono-couleur, auxquels nous étions connectés au bureau, à des postes plus petits et bien plus puissants qui nous relient en permanence aux collègues, aux clients et aux partenaires. Par Eric Samson, Product Marketing, Convertigo.
Tous les dix ans environ, une nouvelle génération de poste de travail voit le jour. Ces postes sont toujours plus petits, plus performants et plus connectés. Nous sommes passés du terminal mono-couleur, auxquels nous étions connectés au bureau, à des postes plus petits et bien plus puissants qui nous relient en permanence aux collègues, aux clients et aux partenaires.
A chaque nouvelle génération, l’équilibre entre la productivité des utilisateurs (ergonomie, intuitivité) et la facilité de déploiement et de maintenance est remis en cause. La dernière génération, celle des ordinateurs portables connectés aux emails et à Internet, a privilégié un retour à la facilité de déploiement au détriment d’une perte de productivité. Aujourd’hui, les attentes des utilisateurs du Web 2.0 et l’émergence rapide des terminaux mobiles en entreprise nous forcent à reconsidérer une fois de plus cet équilibre.
La virtualisation, tant des applications que du poste de travail lui-même, est aujourd’hui une tendance lourde pour la nouvelle génération du poste de travail. La facilité de déploiement qu’elle permet est un avantage incontournable pour les directions informatiques, qui de plus apprécient le support de tous les nouveaux terminaux.
Toutefois, la virtualisation des protocoles écran ne saurait être le seul axe d’amélioration du nouveau poste de travail. Les utilisateurs ont aujourd’hui trop d’applications à utiliser pour effectuer leurs tâches quotidiennes. Cela implique de passer sans cesse de fenêtres en fenêtres pour collecter l’information utile. L’information utile est non seulement éclatée entre différentes applications mais chaque application contient elle-même trop de données non pertinentes. Les applications sont conçues de façon identique pour différentes populations d’utilisateurs et sans mécanisme d’intégration. Tout cela génère des erreurs, des pertes de revenus et du stress utilisateur.
Les Rich Internet Applications (RIA) apportent une convivialité nouvelle aux utilisateurs et permettent d’intégrer les nouveaux outils de communication (réseaux sociaux, vidéo chat, etc.) Les RIA composites ou mashups, sont des assemblages de widgets visuels capables d’interagir entre eux. Les widgets grands publics (GoogleMap, par exemple) sont déjà familiers, mais en contexte entreprise il est nécessaire de les combiner avec les applications existantes (CRM, SFA, ERP, SCM), qu’elles soient déployées en extranet, intranet voire sur mainframe.
Les mashups d’entreprise sont capables de délivrer des widgets connectés aux applications critiques de l’entreprise et de les composer au sein de d’applications RIA composites et personnalisées. Les widgets d’entreprise agrègent, filtrent et transforment les données et les utilisateurs peuvent alors disposer instantanément de toute l’information pertinente dont ils ont besoin, sur un poste de travail orienté Web 2.0.
L’accès aux applications critiques du SI se fait au travers de serveurs de mashups d’entreprise dédiés et sécurisés. D’une certaine façon, on peut considérer que les mashups d’entreprise étendent la notion de virtualisation à l’information contenue dans le système d’information, tout en prenant en compte les exigences du système d’information telles que la sécurité, les droits d’accès et plus généralement les règles de gouvernance du SI.
Eric Samson, Product Marketing, Convertigo
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