LinuxBoot : Une alternative open source aux UEFI propriétaire pour les serveurs
lun, 15/10/2018 - 16:27
UEFI, qui remplace l'ancien BIOS, est un logiciel propriétaire, implémenté par les fabricants de cartes-mères. Avec les problèmes que cela implique. Dépendance au bon vouloir du constructeur, impossibilité de modifier/personnaliser, etc.
Toutefois LinuxBoot est une alternative qui vient apporter de la souplesse dans ce monde de brutes rigides :-) Sorti il y a environ un an, il attire l'attention de plus en plus l'attention des constructeurs.
De gros consommateurs de serveurs, comme Google et Facebook, ont participé au projet LinuxBoot, projet qui a d'ailleurs été lancé par deux développeurs de Google : Ryan O’Leary et Ron Minnich. Le premier présente LinuxBoot dans la vidéo ci-dessous.
Un des gros atouts de LinuxBoot est que son ouverture permet aux utilisateurs de serveurs de personnaliser facilement leurs propres scripts de démarrage, de résoudre leurs problèmes, de créer leurs propres runtimes et de reflasher leur micrologiciel avec leurs propres clés. Ils n'ont pas besoin d'attendre les mises à jour des fournisseurs. LinuxBoot peut utiliser tous les périphériques, systèmes de fichiers et protocoles pris en charge par Linux.
La deuxième vidéo ci-dessous montre un Linux Ubintu Xenial démarrer avec NERF (qui est le nom initial du projet LinuxBoot).
LinuxBoot est sur GitHub.
Commentaires
Grosse erreur dans votre article : la licence sur GIT est bien la GPL, en conséquence de quoi ce BIOS UEFI est bien un LOGICIEL LIBRE, et non un logiciel open source comme indiqué. Sinon pour une première version, on voit que ce n'est pas encore 100% finalisé, mais c'est déjà une super initiative face au problème des BIOS privateurs de liberté.
Grosse erreur ? LOL :-)
J'écris en général 'open source' quand le ssources d'un logiciel sont disponibles. C'est une façon de parler (ou d'écrire :-) qui ne se préoccupe absolument pas des querelles intégristes. Ce qui avec le plus grand respect que j'ai pour le logiciel libre.
Cet article vous sera agréable sans doute. En fait, j'ai réfléchi depus et je me suis dit qu'à l'avenir ce serait mieux de parler de logiciel libre, pour défendre la bonne cause.