L’intégration de l’intelligence artificielle et la robotisation des tâches au travail se généralisent et touchent même des métiers jusque-là considérés comme artisanaux. Dès que l’on parle d’automatisation de tâches répétitives, on évoque l’augmentation de la production, le licenciement de travailleurs, etc. Et si finalement elle était bénéfique pour l’homme et le délivrait de ses activités ? Par Erwan Milbéo, co-gérant associé et fondateur de MKT Lines.

L’automatisation intimement liée au développement économique et industriel

L’automatisation trouve ses origines les plus lointaines dans la construction d’automates, dont les premiers modèles remontent à l’Antiquité. Cette méthode a depuis, pris une autre dimension, notamment durant le siècle dernier avec, par exemple, l’industrie automobile et les usines de Ford aux Etats-Unis, qui appliquaient les enseignements du taylorisme. Les machines exécutent des tâches répétitives  tandis que l’automatisation augmente la production et réduit considérablement la pénibilité du travail et le nombre d’heures effectuées, augmentant, par conséquent la productivité.

L’utilisation de robots industriels ne représente en réalité qu’une partie, la plus visible certes, d’un phénomène de plus grande ampleur qui concerne à la fois l’évolution de l’organisation du travail et celle des techniques de production. Aujourd’hui, son usage est visible partout. Elle nous permet de laver nos vêtements, faire le café, etc. et facilite l’accès à l’information en temps réel aux quatre coins de la planète. Une aide précieuse et un grand confort pour l’humain !

Automatisation et web

Sur un autre registre, l’étape la plus importante dans l’histoire de l’automatisation reste l’informatique. Elle désigne le traitement automatique de l’information par un système concret (machine) ou abstrait. Ce domaine évolue en permanence et de manière constante. Il suffit de comparer les sites internet d’aujourd’hui à ceux d’il y a dix ans pour s’en rendre compte et imaginer à quoi vont ressembler les sites des années à venir.

Nous sommes passés de la disponibilité de simples documents en ligne à des sites offrant des fonctionnalités multiples et spécialisées, tels les sites de e-commerce.  L’invention des CMS (outils de création et de gestion de sites web), qui a permis d’automatiser la création des pages HTML, a propulsé et grandement facilité la conception des sites. L’explosion des NTIC est intimement liée à l’accès aisé à ces outils et à la simplicité d’utilisation des sites actuels. Elle a d’ailleurs donné naissance au marché en ligne. Les entreprises présentes sur Internet sont par conséquent extrêmement dépendantes de la popularité de leurs sites web.

A l’heure actuelle, il existe plusieurs CMS, les plus connus étant WordPress, Joomla, Drupal ou encore Prestashop, le CMS français de création de sites e-commerce. Les différentes mutations qui se sont enchaînées sur le marché virtuel ont créé de la richesse, grâce à l’automatisation ; de quoi faire taire des voix hostiles à l’évolution technique, pour revenir à la question de départ.

L’automatisation au cœur de l’innovation SEO

Le secteur du référencement naturel sur la toile est dépendant des moteurs de recherche. Ces derniers, comme leur nom l’indique, sont constitués de machines et de systèmes d’exploitation qui analysent le web en suivant des méthodes d’interprétation humaine. Les référenceurs français continuent de réaliser manuellement un grand nombre de tâches : l’homme doit-il défier le robot en acceptant de se comparer à lui dans son travail quotidien ? ou doit-il considérer le robot pour ce qu’il est réellement, une machine qui soulage et qui permet de libérer du temps pour mettre en œuvre des actions à forte valeur ajoutée et productivité toujours nécessaires au référencement, où l’humain  sera à même de défricher un espace de liberté et de sens ? Choix de mots-clés, stratégie de contenu, rédaction, etc. Les humains sont faits pour se comprendre, les robots pour s’inter-connecter!

Erwan Milbéo, co-gérant associé et fondateur de MKT Lines