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Congrès FedISA, le compte rendu

Par:
fredericmazue

mar, 10/02/2009 - 12:03

Mardi 27 janvier s’est tenu le deuxième congrès de FedISA* sur le thème de l’impact de la carte d’identité électronique sur le marché de la dématérialisation avec une vision élargie à nos voisins européens dont sept sont déjà équipés de cartes d’identités électroniques.

Ce Congrès qui s’est déroulé dans les Salons de l’Aéro-Club de France, a remporté un vif succès avec près de 300 participants.

Au cours de son introduction, Jean-Marc Rietsch (Président de FedISA) rappela la conclusion faite par Alain Juillet au cours du congrès précédent, précisant que la protection de l’information n’était pas une fin en soi mais l’étape indispensable afin de pouvoir transformer cette information en connaissance, seul véritable moteur d’efficacité pour l’ensemble des organisations.

En tant que directeur de l’ANTS (Agence Nationale des Titres Sécurisés), le préfet Raphaël Bartolt a ensuite présenté notre future CNIE (Carte Nationale d’Identité Numérique) et n’a pas caché la difficulté de la tâche dans la mesure où il existe actuellement en France une sensibilité extrême sur les données personnelles. Outre sa fonction identitaire, la CNIE permet l’authentification forte mais devra comporter également un dispositif de signature électronique destinée au développement de services dématérialisés qu’il reste néanmoins encore à définir.

Loïc de la Cochetière, PDG de l’Imprimerie Nationale, chargée d’imprimer les titres d’identité précise que le citoyen mettra entre deux et quatre jours pour obtenir son titre d’identité, sachant que la capacité est actuellement de 30.000 cartes d’identité imprimées par jour.

Alain Bensoussan, avocat bien connu dans les nouvelles technologies, a bien mis en avant les dangers liés à un titre d’identité numérique. Même si aujourd’hui notre régime démocratique laisse à penser qu’il n’y aura pas de débordement, que se passerait-il si ce régime venait à changer et n’est ce pas le rôle des citoyens que nous sommes d’anticiper ce genre de situation et d’attirer l’attention sur des dangers certes à venir mais bien réels.

Se sont ensuite succédées plusieurs interventions destinées à avoir la vision des industriels comme NetApp, fournisseur de solutions de stockage, STS éditeur de logiciels d’archivage électronique, ou bien encore Oberthur, premier fabricant au monde de cartes bancaires

En début d’après midi, plusieurs ateliers se sont déroulés :

- Vincent Dreux, directeur du réseau Sakarah, groupe Imprimerie Nationale, a présenté sa plate-forme de traitements et d’échanges de documents informatisés,

- le Conseil Général des Yvelines démontra sa solution pilote pour les archives du département. Selon Thierry Ehret-Franck, DSI du Conseil Général des Yvelines, plusieurs zones d’ombre demeurent et le métier d’archiviste est en train de changer et nécessite désormais des notions d’informatique,

- l’archivage des e-mails pose un certain nombre de problèmes et fut l’objet d’un atelier particulier avec les interventions de Philippe Ballet du cabinet Bensoussan, Cyril Van Agt de NetApp et Laurent Delaisse de Symantec ponctué par le retour d’expérience Mr Reinoud Reynders, de l’hôpital de UZ Leuven,

- un dernier atelier traita d’une problématique encore peu abordée de la pérennité de la signature électronique avec Julien Stern de la société Cryptolog.

Enfin, la journée se termina avec une table ronde consacrée à la dématérialisation en France et en Europe, quel avenir pour demain. Il a bien sûr été question de la carte d’identité électronique, avec des objectifs et des résultats différents selon les pays présents : Italie, Espagne, Luxembourg, Belgique et Irlande.

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