l'ESIA, école Supérieure d'Informatique Electronique Automatique, entend donner un enseignement de pointe à ses futurs ingénieurs et les rendre capable de sécuriser les systèmes en adoptant « la vision de l’attaquant ».

Pour y parvenir, l'ESIA a intégré le laboratoire de cryptologie et virologie opérationnelles dont l'origine est militaire. Ce laboratoire rassemble une équipe d’experts composée d’un directeur, d’un chercheur, de deux ingénieurs de recherche auxquels s’ajoutent quatre doctorants. Lieu de recherche mathématique et informatique appliqué à la cryptologie et à la virologie, ce laboratoire est à la pointe des nouvelles technologies. « Une part de l’activité concerne la recherche de type académique avec publications dans des conférences internationales et des revues scientifiques à comité de lecture » explique Eric Filiol son directeur. Après 20 ans passés au sein de l’armée, ce spécialiste de la guerre informatique sait rester discret. Confidentialité oblige, il est muet en ce qui concerne les études conduites par son laboratoire. Commandées par l’administration ou par des grands groupes industriels, les résultats de ses recherches ne sont pas toujours publiés.