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Par :
Frédéric Mazué

lun, 28/11/2011 - 14:47

D’après IDC, les recettes du marché des disques SSD a augmenté de 103,4% en 2010 du fait d’une forte croissance dans le segment des grandes entreprises. Mais les disques SSD ne sont pas réservés aux grandes entreprises et ne sont pas seulement adaptés aux ordinateurs portables. Ils peuvent également apporter des avantages considérables aux PME. Mais avant qu’une PME ne transfère ses données dans un environnement SSD, différentes complexités doivent être prises en considération. Par Isabelle Delcuvellerie, Acronis Country Manager France et pays Méditerranéens.

Les disques SSD sont déjà largement utilisés dans les appareils mobiles et les tablettes du fait de leur résilience élevée par rapport à des disques durs traditionnels. En effet, alors que l’utilisation des disques SSD s’est généralisée pour ce type d’appareils, nombreux sont les responsables informatiques qui ont réalisé les avantages que pourraient apporter les disques SSD dans un environnement de serveurs.

Dans quel domaine les disques SSD apportent-ils des avantages ?

Avec un taux d’échange de données bien supérieur à celui des disques durs, les disques SSD sont parfaitement adaptés à des systèmes utilisés pour exécuter des applications de base de données, tels que les logiciels ERP/ERM (Enterprise Resource Planning / Management) ou CRM (Customer Relationship Management). Ces environnements exigent de leurs supports de stockage de données une mémoire flash plus élevée avec des taux d’entrée/sortie élevés.

Mais pour la plupart des PME, il n’est pas rentable d’employer un spécialiste des bases de données, l’optimisation de la vitesse de leurs bases de données se révélant coûteuse en main d’œuvre. Remplacer les disques durs par des SSD est une solution bien moins coûteuse.

Les disques SSD sont toujours sensiblement plus onéreux que les disques durs pour un espace mémoire équivalent. Un modèle hybride peut donc être mis en œuvre en transférant seulement les partitions sensibles sur la mémoire flash, ce qui peut aider les PME à équilibrer coûts et performances.

Comment migrer des données sur un disque SSD

La migration est similaire au mouvement des données entre disques durs. De la perspective du système d’exploitation et des applications installées, un disque SSD n’est rien d’autre qu’un disque dur. Néanmoins, quelques points doivent être pris en considération.

  1. Comment devez-vous transférer les données ? Avec les bases de données, la copie de différents fichiers depuis l’ancienne sur la nouvelle partition est problématique, car ceci peut modifier les métadonnées. La création d’un fichier d’image du support de stockage de données source est une meilleure solution. Dans ce processus, les fichiers ne sont pas modifiés pendant la sauvegarde et les métadonnées importantes restent intactes.
  2. Comment devez-vous restaurer les données ? Au moment de la restauration des données sur le disque SSD, il est important que le logiciel utilisé puisse également écrire sur un matériel différent. En effet, pour des questions de coût, le disque SSD offrira moins d’espace mémoire que le disque dur conventionnel.
  3. Gérez votre disque dur et votre disque SSD à partir d’une seule plateforme Le logiciel de sauvegarde et de restauration doit prendre en charge le pilote de périphérique correct pour le disque SSD. C’est à cette seule condition que la mémoire flash sera visible dans l’application. Par conséquent, le logiciel choisi doit pouvoir gérer aussi bien les disques durs que les disques SSD afin d’éviter de devoir utiliser des applications différentes.

La reprise d’activité après sinistre dans un environnement SSD

Après avoir migré les données sur le disque SSD, vous devez également penser à votre stratégie de sauvegarde et de restauration. Il est indispensable de définir des objectifs stricts basés sur les points suivants :

  1. Type de sauvegarde : Une image de sauvegarde répond aux besoins de vitesse, bien que les applications générant de nombreuses transactions telles que les bases de données nécessitent des techniques de sauvegarde spécifiques, puisqu’elles sont souvent amenées à stocker des données pendant une longue période dans le cache avant de les écrire sur le support de stockage des données.
  2. Approche de sauvegarde : Une sauvegarde à deux niveaux est conseillée. Créez tout d’abord une image complète puis assurez-vous de la cohérence des données par la sauvegarde d’application. Ce processus est plus rapide pendant la restauration qu’une sauvegarde des différents fichiers.
  3. Virtualiser pour renforcer la sécurité : Les PME possèdent rarement un matériel de réserve pour chaque serveur ; il est par conséquent conseillé de considérer la virtualisation. Si un problème survient, l’image contenant l’application sensible sera restaurée dans une machine virtuelle sur un autre serveur. L’application pourra fonctionner – éventuellement sur un disque SSD rapide – jusqu’à ce que le matériel soit de nouveau opérationnel.

Les disques SSD peuvent s’avérer très bénéfiques pour les PME, que ce soit dans un environnement de postes de travail ou dans un environnement de serveurs. Les utilisateurs des applications apprécieront certainement le gain en matière de vitesse. Cependant, n’oubliez pas quelques étapes simples pour assurer la migration et la reprise d’activité après sinistre avant de vous lancer.

 

Isabelle Delcuvellerie

Acronis Country Manager France et pays Méditerranéens

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Frédéric Mazué

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