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Frédéric Mazué

lun, 21/06/2010 - 16:07

Une fois de plus, le paysage informatique est marqué par une tendance qui devrait profondément modifier nos habitudes de travail ou, tout au moins, mieux répondre aux nouveaux usages du marché. Nous entrons en effet de plain-pied dans l’ère du cloud computing et, plus précisément, dans celle de la virtualisation. Vincent DELBARRE, Directeur Technique d’Adhara

Une fois de plus, le paysage informatique est marqué par une tendance qui devrait profondément modifier nos habitudes de travail ou, tout au moins, mieux répondre aux nouveaux usages du marché. Nous entrons en effet de plain-pied dans l’ère du cloud computing et, plus précisément, dans celle de la virtualisation.

Ainsi, les professionnels de l’industrie (intégrateurs, consultants, etc.), comme les départements informatiques des donneurs d’ordre, plébiscitent les technologies de virtualisation pour leurs différents projets. En effet, la virtualisation est, à ce jour, omniprésente dans de nombreux domaines. Parmi ces derniers, les projets de virtualisation d’applications et du poste de travail sont désormais les plus demandés.

Bien qu’incontournables, les projets de virtualisation risquent pourtant de se trouver confrontés à un déficit de compétence pour être mis en œuvre. En effet, derrière les effets du marketing des intégrateurs qui proposent tous ce type de projet, se cache souvent un manque d’expertise venant impacter la bonne intégration de ce type de déploiement.

Déployer un projet de virtualisation est un processus complexe qui impose de maîtriser des technologies complexes et de rupture. Il est impossible de s’improviser spécialiste de la virtualisation ; de très fortes compétences sont donc nécessaires. L’on notera également à ce sujet que les formations initiales des jeunes ingénieurs ne prennent pas en compte ce volet stratégique. Seules les formations des éditeurs et les formations continues se positionnent aujourd’hui sur ce segment et contribuent à accroître le champ de compétences des ingénieurs et consultants.

Avant de se lancer dans un projet de virtualisation, il est donc nécessaire de s’assurer que l’on dispose bien des compétences et des ressources nécessaires pour déployer le projet et pour bénéficier des avantages liés à sa mise en œuvre. Au regard de ces éléments, l’on comprend donc qu’il est fondamental que les professionnels de la formation et les éditeurs de solutions investissent massivement afin de pouvoir diffuser rapidement les bonnes pratiques liées à la virtualisation. Seule cette prise de conscience collective permettra de diffuser largement les technologies de virtualisation au sein des systèmes d’information des entreprises et administrations.

Pour les organismes de formation, il est fondamental de proposer une offre complète sur les différentes technologies du marché. Un travail de recensement est primordial. De plus, les organismes de formation doivent entretenir d’étroites relations avec les éditeurs afin d’anticiper les apports des nouvelles versions des outils de virtualisation qui connaissent un cycle de renouvellement important.

Le cloud computing et la virtualisation sont donc des approches technologiques complexes qu’il convient de parfaitement maîtriser. Conscientes de leur impact majeur dans la productivité des entreprises, ces dernières devraient les plébisciter massivement. Gageons qu’elles pourront s’entourer de spécialistes de la virtualisation qui sauront les accompagner dans leurs projets.

Vincent DELBARRE, Directeur Technique d’Adhara

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Frédéric Mazué

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