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Par :
Wilfrid Albersdorfer

mar, 20/04/2010 - 16:14

La virtualisation, notamment celle du poste de travail, est désormais une réalité pour les entreprises. Nous pouvons constater que différents secteurs d’activités semblent avoir une avance certaine sur le marché. Cela s’explique principalement par leur modèle organisationnel. Parmi ces secteurs, ceux liés à la santé ou encore à la formation ont été les premiers à manifester leur intérêt pour les projets de virtualisation du poste de travail. Désormais, le secteur de la finance, et plus particulièrement des banques, semble s’intéresser de près à ces technologies. Selon Wilfrid Albersdorfer, Président de Neocoretech

La virtualisation, notamment celle du poste de travail, est désormais une réalité pour les entreprises. Nous pouvons constater que différents secteurs d’activités semblent avoir une avance certaine sur le marché. Cela s’explique principalement par leur modèle organisationnel. Parmi ces secteurs, ceux liés à la santé ou encore à la formation ont été les premiers à manifester leur intérêt pour les projets de virtualisation du poste de travail. Désormais, le secteur de la finance, et plus particulièrement des banques, semble s’intéresser de près à ces technologies.

Bien sûr, la dimension organisationnelle est une fois encore à l’origine de cet essor. En effet, la virtualisation du poste de travail est un processus de gestion particulièrement adapté aux entreprises justifiant d’une organisation étendue, multisite et distribuée. En ce sens, la banque répond parfaitement à ces critères. Les DSI du secteur bancaire souhaitent désormais largement moderniser les processus liés au poste de travail. N’oublions pas que ce dernier se positionne au centre de la productivité des différents collaborateurs (siège, agences, etc.). Le poste de travail doit toujours être disponible et paramétré selon les besoins spécifiques de chaque population d’utilisateurs : conseillers clientèle, guichets, etc. ; autant de configurations différentes intégrant solutions transversales et applicatifs métier.

Ainsi, la notion de Master peut s’avérer stratégique, car elle rend possible la programmation des configurations types afin de faciliter le déploiement et la mise en production de nouveaux postes de travail. Grâce à ce processus centralisé, il n’est, par exemple, plus nécessaire de se déplacer ; le déploiement s’effectue à distance en quelques secondes. Au-delà de limiter les déplacements, un tel dispositif permet également de fiabiliser les déploiements et d’éviter tous risques de dysfonctionnement liés à une mauvaise manipulation. Le déploiement des Masters est donc fiable et intégralement industrialisé et les processus d’administration simplifiés à leur maximum.

L’autre élément important à prendre en compte est le taux de renouvellement lié aux postes client. Dans un souci de rationalisation et d’allongement de la durée de vie des stations de travail, les banques s’orientent massivement vers des postes client légers et donc vers la virtualisation (poste de travail et applications). Cela a notamment pour conséquence d’optimiser les performances des postes et de réduire les coûts d’acquisition et de fonctionnement.

N’oublions pas qu’un client léger consomme très peu d’énergie au regard d’un poste de travail traditionnel, qui embarque de nombreux composants inutiles à un usage métier… Ces configurations superflues sont la base des surconsommations constatées. Sachant que la mise en place d’une solution de virtualisation du poste de travail peut faire diminuer la consommation d’un poste de travail de plus de 40 %, nous comprenons donc parfaitement l’intérêt de déployer ce dispositif sur des parcs constitués de plusieurs milliers de postes. Notons également que cet aspect lié à la consommation s’inscrit parfaitement dans le cadre des projets Green IT, largement soutenus par les professionnels de l’industrie bancaire.

Ces premiers éléments expliquent, en partie, l’essor des technologies de virtualisation dans le secteur bancaire. Dans ce contexte, nous assistons aux premiers déploiements massifs de ce type de projet chez de nombreux acteurs, en France et à l’international. Une tendance de fond qui devrait se banaliser à court terme.

 

Wilfrid Albersdorfer, Président de Neocoretech

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Wilfrid Albersdorfer

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