mar, 06/04/2010 - 15:11
Dans un marché toujours plus globalisé, les notions de compétitivité et de développement se positionnent comme des données centrales dans les performances commerciales des entreprises. Ainsi, pour survivre dans cet écosystème hostile, les entreprises tentent de trouver de nouvelles formes organisationnelles leur permettant de se démarquer et de développer leurs parts de marché. Les notions de développement individuel tendent à être remplacées par des formes d’alliance plus ou moins formalisées : groupements, franchises, réseaux, etc. Démonstration d'Hubert Barkate, Président du groupe Adhara.
Dans un marché toujours plus globalisé, les notions de compétitivité et de développement se positionnent comme des données centrales dans les performances commerciales des entreprises. Ainsi, pour survivre dans cet écosystème hostile, les entreprises tentent de trouver de nouvelles formes organisationnelles leur permettant de se démarquer et de développer leurs parts de marché. Les notions de développement individuel tendent à être remplacées par des formes d’alliance plus ou moins formalisées : groupements, franchises, réseaux, etc.
En effet, pour exister, force est de constater que la marque de l‘entreprise et sa couverture nationale, régionale et internationale sont des données stratégiques. Il s’agit bel et bien de se regrouper afin de gagner en crédibilité et d’offrir une offre homogène à grande échelle. Par exemple, les regroupements et réseaux permettent de mutualiser des moyens financiers et de déployer des stratégies marketing communes.
L’objectif est donc de réunir des expertises individuelles et complémentaires et de se positionner sur des marchés souvent « monopolisés» par de grands groupes qui, à grand renfort de marketing, tentent d’imposer leur vision de marché. En ce sens, les réseaux et franchises permettent à de petites structures spécialisées de se positionner sur des projets de premier plan qu’elles n’auraient pas pu aborder seules. Ils font prévaloir des expertises complémentaires, des chiffres d’affaires cumulés, etc., autant d’éléments de nature à rassurer les donneurs d’ordre, dans la sélection de leurs prestataires et partenaires.
En se regroupant, les entreprises informatiques, SSII et centres de formation cherchent, en outre, à accélérer leur démarche de recrutement. En effet, très demandeuses d’emplois, ces entreprises ont, paradoxalement, du mal à recruter, dans la mesure où peu de professionnels du recrutement disposent des capacités nécessaires dans la présentation de collaborateurs experts. A titre d’exemple, recruter un formateur expert dans les réseaux ou les bases de données n’est pas une chose facile et dépasse les compétences d’organismes traditionnels.
Le regroupement apporte encore ici une réponse pertinente .L’association de compétences est une réponse concrète à de nombreuses attentes stratégiques. Cela se traduit par une croissance des principaux regroupements, qui justifient d’une véritable crédibilité sur le plan national ou régional.
Cette logique organisationnelle offre désormais la possibilité à de nombreux groupements de répondre à une attente grandissante sur le marché : la proximité. Ainsi, se développer en réseau permet d’offrir, localement, une qualité de service ou des produits standardisés. Cette donnée est un gage de qualité majeur et offre la possibilité à de petites structures de proposer une qualité de service et de suivi comparable à celle des grands groupes.
Plus que jamais, rassembler les compétences devient un axe de création de valeur et de compétitivité. L’essor des modèles liés à la franchise en est la parfaite illustration. Dans ce contexte, nous devrions voir se multiplier les initiatives et les entrepreneurs passer d’une logique de développement individuel à une logique de développement collectif.
Hubert Barkate, Président du groupe Adhara
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