Dimanche, à la veille du Mobile World Congress 2014 qui se tient du 24 au 27 février à Barcelone, Mozilla a publié un communiqué qui indique que la fondation a bien compris que les développeurs sont le nerf de la guerre des smartphones.

Le communiqué cite un rapport de Vison Mobile selon lequel la fondation a su capter l'intérêt de 7% des développeurs sur mobile en 6 mois. Des développeurs qui, pour plus de la moitié d'entre eux, étaient déjà rompus à HTML5. Leur nombre devrait, selon une enquête Strategy Analytics cette fois, tripler au cours de l'année.

A leur attention, Mozilla a présenté un téléphone de référence pour le test des applications sous différentes configuration mémoire. Ce smartphone a les caractéristiques suivantes:

 Qualcomm Snapdragon MSM8210, processeur double cœur 1,2 GHZ 
 Écran 4,5” (FWVGA 854x480 pixels) 
 Appareils photo : Arrière : 5 MP/Avant : 2 MP 
 3G/UMTS quadri-bande (850/900/1900/2100) 
 8 Go de mémoire 
 256 Mo à 1 Go de RAM (réglable par le développeur) 
 Support du Dual SIM 
 A-GPS, NFC 
 Capacité de la batterie : 1 800 mAh 
 WiFi : 802.11 b/g/n, Bluetooth, Micro USB, NFC

Pour le développement proprement dit, Mozilla a rappelé l'existence de App manager, un service en ligne qui permet de travailler sans télécharger de SDK. App Manager permet de gérer aussi bien les applications en local (le code est sur votre machine) ou hébergées. Il permet de les déployer sur un smartphone, ou sur l'émulateur Firefox OS. Une boîte à outils (Console, inspecteur, débogueur) permet de se connecter à une application en cours d'exécution, pour la mettre au point.

Des nouvelles APIs sont annoncées, dont WebNFC et Data Store, et une nouvelle intégration de PhoneGap qui permet aux développeurs PhoneGap de porter leurs applications existantes sur Firefox OS en quelques heures.

Mozilla a encore rappelé l'existence de son programme de contribution pour le développement de Firefox OS sur tablettes.

Par ailleurs, la fondation a annoncé la fabrication d'un smartphone Firefox OS à 25 dollars, à destination des pays en développement, et ceci grâce au travail fait sur les prix des composants avec le fabricant d’électronique chinois Spreadtrum.