jeu, 12/11/2009 - 15:11
A n’en pas douter, la période de crise que nous traversons impacte significativement les certitudes des entreprises qui doivent repenser leur modèle de développement et proposer toujours plus de qualité de service pour conserver et développer leurs parts de marché. Fortes de ce constat, nombre d’entre elles prennent désormais le temps de cartographier les différentes composantes génératrices de valeur ajoutée. Un exposé de François SALAUN, Président de Softeam
A n’en pas douter, la période de crise que nous traversons impacte significativement les certitudes des entreprises qui doivent repenser leur modèle de développement et proposer toujours plus de qualité de service pour conserver et développer leurs parts de marché. Fortes de ce constat, nombre d’entre elles prennent désormais le temps de cartographier les différentes composantes génératrices de valeur ajoutée.
Parmi elles, la composante humaine se positionne comme une donnée stratégique dans la chaîne de valeur. Ce constat est particulièrement évident pour les départements technique et informatique des entreprises qui ne cessent de prendre de l’importance dans un monde toujours plus connecté où la logique du temps réel et de la réactivité s’impose comme un mode opératoire incontournable.
Cette course à l’optimisation est un atout pour les entreprises qui investissent pour améliorer en permanence leurs outils de production mais peut parfois être difficile à suivre en raison des cycles de mise à disposition de nouveaux outils sans cesse raccourcis. Notons également que les solutions proposées, si elles apportent toujours plus de valeur ajoutée, s’accompagnent souvent de plus complexité : évolution rapide des standards, des langages de développement, des usages…
L’aspect humain est alors une donnée stratégique à ne surtout pas oublier pour rester compétitif et optimiser l’ensemble des fonctionnalités offertes par ces nouvelles solutions. En ce sens, le maintien à niveau des connaissances des collaborateurs est un critère incontournable. Lorsque tout se passe bien et que la croissance et au rendez-vous, les entreprises ont plutôt tendance à gérer l’opérationnel et aborder le moyen terme et le long terme dans un second temps. En revanche, en période de crise elles doivent profiter du creux de la vague pour se poser la question de leur compétitivité et cartographier tous les points de perfectionnement qui leur permettront d’être opérationnelles pour la reprise.
A ce jour, il est rassurant de constater que l’une de leur priorité est la formation de leurs ressources et notamment de leurs ressources techniques internes ou déléguées. On assiste à une forte demande en matière de cursus de formation courts qui permettent d’accéder rapidement à des savoir-faire opérationnels et facilement transposables en conditions réelles dans l’entreprise. Cette forte demande s’explique également par les périodes de chômage technique et périodes inter-contrat qui peuvent alors être mises à profit pour créer de nouveaux vecteurs de compétitivité.. Les récentes avancées comme le DIF fournissent également de nouvelles opportunités très appréciables. L’on notera aussi qu’au-delà de l’actualisation des connaissances, ces sessions de formation permettent aux entreprises de donner une vision projective optimiste à leurs collaborateurs et de les associer au futur développement de l’entreprise.
Cette donnée managériale est un élément important qui permet de ne pas tomber dans la sinistrose et de donner un cap à l’entreprise. L’on notera également que ces sessions de formation sont aussi le moyen de créer plus de transversalité dans l’entreprise en faisant évoluer les collaborateurs dans leur mission et leur périmètre fonctionnel.
Au travers de ces quelques éléments, il apparaît donc que la crise peut également se transformer en opportunité. Pour ce faire, les entreprises doivent donc définir un cap de développement pragmatique et s’assurer de leur capacité à proposer à leurs clients des produits et une qualité de service de premier ordre. A n’en pas douter, la performance et la formation de leurs collaborateurs s’imposeront comme un critère stratégique.
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