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Par :
Frédéric Mazué

jeu, 19/03/2009 - 15:24

Ecologie, Green IT, informatique verte… Voilà les nouveaux projets « citoyens des entreprises » qui, plus que jamais, brandissent le drapeau vert pour montrer leur engagement actif dans la préservation de l’environnement et la mise en place d’une politique de développement économique durable calquée sur un mode de gestion des ressources plus respectueux de l’environnement. Dans ce contexte, explique Laurent HENAULT, Président de W4, toute l’industrie informatique se pique au jeu en mettant en avant des offres intégrant ce nouveau précepte.
Bien entendu, bien que le marketing n’étant pas toujours synonyme de vérité, tout n’est pas nécessairement publicité mensongère. Ainsi, différentes technologies telles que les solutions de virtualisation ont des effets positifs aisément mesurables. Il en va de même pour les technologies touchant de manière plus générale à la gestion des documents et à la dématérialisation (GED, Editique…). Dans ce contexte, les applicatifs de Business Process Management ou de Workflow dont les vertus d’optimisation de la gestion des procédures ne sont plus à démontrer s’habillent aujourd’hui de vert.


Laurent HENAULT, Président de W4

En effet, de par leur rôle stratégique dans le Système d’Information visant à définir notamment un mode de circulation et d’approbation électronique de l’information, ils contribuent à réduire significativement les échanges traditionnels papiers et courriers (notamment pour les entreprises justifiant de structures décentralisées). De plus, leur imbrication croissante avec les systèmes de GED contribue également à renforcer l’approche dématérialisation des entreprises qui connaissent désormais une réduction importante du nombre de leurs impressions.

Notons également que les systèmes de workflow et plus généralement de BPM s’adressent aux grandes entreprises et administrations qui, de par la nature de leurs activités et l’importance de leurs échanges (clients, collaborateurs, partenaires, institutionnels), peuvent gérer plusieurs millions de documents par mois (notamment dans les secteurs financiers et pharmaceutiques qui sont de gros consommateurs de solutions de BPM). Au travers de ce simple chiffre l’on comprend donc parfaitement l’impact écologique mais également économique associé à la mise en œuvre d’une démarche orientée dématérialisation et bonne gestion des modes d’échanges. Notons même que, dans certains cas, des procédures de traitement électroniques refusant les droits d’impression peuvent être mises en place. L’interconnexion de solutions de BPM avec des applicatifs d’Out Put Management offre alors une réponse sur-mesure.

Mais pour être pleinement efficaces, ces systèmes doivent nécessairement être définis le plus en amont possible et être portés comme des projets de bonne gouvernance. Ainsi, pour optimiser au maximum la définition des processus en intégrant la composante Green IT, les procédures doivent être définies et modélisées de concert avec la Direction des Systèmes d’Information mais également les différentes Directions fonctionnelles du Groupe qui apporteront leur expertise métier et contribueront à optimiser les orientations définies. De plus, en associant les Directions fonctionnelles, les entreprises pourront également mieux sensibiliser leurs collaborateurs et les positionner en prescripteurs du projet.

Le BPM devrait donc continuer à répondre aux besoins des entreprises et administrations en proposant une réponse pragmatique et adaptée aux attentes « écologiques » exprimées sur le marché. A la base de la circulation et de la validation électronique de l’information, le « BPM vert » permettra notamment d’optimiser les impressions réalisées et jouera un rôle important dans la préservation de l’environnement.

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Frédéric Mazué

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