SECUSERVE, fournisseur français de Service de Sécurisation des Emails Internet et de services de messagerie collaborative sécurisée, souhaite apporter son, avis d’expert sur la récente fluctuation de SPAMs constatée suite à l’arrêt au USA de l’hébergeur McColo Corp (articles US du Washington Post et France CNET News.com). Les équipes du Laboratoire SECUSERVE ont en effet constatées en France ces fortes fluctuations, et apportent leur analyse à moyen terme du phénomène.
SECUSERVE, fournisseur français de Service de Sécurisation des Emails Internet et de services de messagerie collaborative sécurisée, souhaite apporter son, avis d’expert sur la récente fluctuation de SPAMs constatée suite à l’arrêt au USA de l’hébergeur McColo Corp (articles US du Washington Post et France CNET News.com). Les équipes du Laboratoire SECUSERVE ont en effet constatées en France ces fortes fluctuations, et apportent leur analyse à moyen terme du phénomène.

Fortes chutes de volumes de SPAM suite à la fermeture d’hébergeurs américains, refuge de spammeurs.

Comme l’illustre le graphe ci-dessus, représentant l’évolution des flux emails échangés par 1500 entreprises clientes de SECUSERVE (service de filtrage e-securemail), de fortes chutes de volumes de mail ont eu lieu les 2 et 12 Octobre 2008, à la suite de la fermeture d-securemail), de fortes chutes de volumes de mail ont eu lieu les 2 et 12 Octobre 2008, à la suite de la fermeture d’hébergeurs utilisés par des spammeurs. Malheureusement, si la fermeture de ces hébergeurs a causé une diminution des volumétries de messages (divisée par 3 le 2 Novembre et par 5 le 12 Novembre 2008), très rapidement les spammeurs ont trouvés des moyens de contournement (d’autres hébergeurs notamment), commente Philippe Rèbre, Directeur du Laboratoire SECUSERVE. Ainsi, dès le 6-7 Novembre le nombre moyen de messages échangés était le double (indice 300) du nombre de messages moyen sur le mois. Monsieur Rèbre ajoute : « Les spammeurs ont horreur du vide ! ».

Selon Stéphane Bouché, Directeur de SECUSERVE, ce phénomène s’explique pour 2 raisons :
- L’intérêt économique des spammeurs est tel, qu’ils sont capables de s’adapter très rapidement et mettent les moyens techniques nécessaires pour remplir leurs objectifs économiques.
- La course aux petits prix des hébergeurs bas de gamme, leurs fait oublier les règles élémentaires de sécurité. Les acteurs qui ont des politiques très agressives sur le plan tarifaire, à défaut d’avoir des volumes très importants de clients, ne peuvent tout simplement pas assurer la sécurisation nécessaire de leur infrastructure et des moyens mis à disposition de leurs clients. Ces acteurs, sont alors littéralement « squattés » par des spammeurs beaucoup plus « agiles » et « efficaces ».

Evolution des flux emails sur un an : +400%

Contrairement à ce que laisse penser les récents articles (cf ci-dessus), comme le montre le graphe ci-dessus, en un an, les flux de messages électroniques échangés ont été multiplié par 4. Ce sont principalement des SPAMs pour plus de 97%. Les dispositifs de filtrage et de relayage des emails sont ainsi mis à rude épreuve et les systèmes sous-dimensionnés ou inadapté à cette croissance peuvent rendre la messagerie indisponible ou fortement ralenti.
« Ce phénomène est préoccupant, notamment en cette période de crise où les entreprises n’ont pas forcément prévues d’investir des budgets importants dans des solutions techniques avancées », souligne Stéphane Bouché, Directeur de SECUSERVE.