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Pour Oracle, le Cloud est la meilleure réponse aux nouveaux défis numériques des développeurs

Par:
Redaction

mer, 03/12/2014 - 11:32

De passage à Paris, son PDG Mark Hurd a fait la promotion d’un PaaS 100 % Java et de son nouveau Framework mobile. Deux outils lancés dans un contexte B2B présenté comme subissant des mutations IT extrêmes.

Depuis que Larry Ellison, le créateur et figure emblématique d’Oracle, a pris du recul pour se concentrer sur son nouveau rôle de Directeur Technique, c’est son ami de longue date - et ancien PDG de HP - Mark Hurd, qui est devenu le nouveau visage de la société.

De passage à Paris le 21 novembre pour un colloque sur la transformation numérique des entreprises, le nouveau co-PDG est revenu sur les nouveaux produits d’Oracle, notamment ceux pour les développeurs.

Des applicatifs vieux de 20 ans, inadaptés aux exigences des nouveaux utilisateurs B2B et B2C

Pour Mark Hurd, le monde a changé en profondeur et les entreprises vont devoir changer, et leurs IT avec elles. Ce nouveau monde est plus connecté, plus mobile, plus collaboratif. Avec des conséquences sur la relation client (« 99% de satisfaction c’était bien avant, aujourd’hui cela peut représenter 20.000 clients qui se plaignent publiquement »), ou sur le recrutement de candidats qui en savent autant sur les sociétés que les employeurs.

Problème, pour gérer ces évolutions, les services informatiques ont des budgets serrés. Pire, « 83% de ces budgets IT sont consacrés à l’existant, pas à l’innovation pour s’adapter aux clients ».

Quant à l’âge moyen des applications métiers, il serait, de 20 ans. « Et en 1994 je ne crois pas qu’il y avait Internet, les Réseaux Sociaux ou les smartphones. Et quand on parlait de Cloud, c’était un sujet météo », plaisante Mark Hurd. Des applications vieillissantes, inadaptées aux usages contemporains, et qui - en plus - ont été « grandement personnalisées », ce qui les rendraient « très peu flexibles ».

Le Cloud « plus facile » et « moins cher » pour résoudre la quadrature du cercle des DSI

La modernisation ressemble donc à un casse-tête pour les DSI. Pourtant, dans un contexte ultra-concurrentiel, elle serait inévitable. « Mon opérateurs sait que je suis en France, que je fais de la visio-conférence, la Data que je consomme, et il en fait quoi ?... Rien ! », s’exaspère le PDG d’Oracle. Résultat, « mon engagement en tant que client est nul ».

En commercial de luxe, Mark Hurd a évidemment une solution à la quadrature du cercle IT qu’il diagnostique : le Cloud d’Oracle (avec un SaaS, mais aussi un PaaS et un IaaS flambant neuf).

Un Cloud qui s’appuie sur 30.000 serveurs (x86), répartis dans 19 sites dans le monde - dont 5 en Europe - et qui connaîtrait « une très très forte croissance » auprès de clients de plus en plus friands de « facilité » et des économies liées « au transfert des coûts d‘infrastructure et de maintenance à Oracle ».

« Microsoft propose .NET/SQL Server/Windows, nous avons Java/Oracle 12c/Oracle Linux »

Pour Mark Hurd, le PaaS d’Oracle est – évidemment - le meilleur et le plus complet, devant un AWS ou un Azure. « Là où Microsoft propose .NET/SQL Server/Windows, nous avons Java/Oracle 12c/Oracle Linux », résume-t-il. Mais la comparaison s’arrête là, le PaaS d’Oracle étant exclusivement centré sur Java et sur Oracle DB.

En clair, ce PaaS s’adresse aux développeurs Java qui utilisent une base Oracle pour leur application ou pour créer des extensions pour adapter les offres SaaS d’Oracle. Dans le cas d’une solution « hybride » - par exemple en full Java mais tournant sur du SQL Server, ou du SAP (en ABAP) sur une base Oracle – celle-ci pourra être portée sur le Cloud maison, mais via le IaaS (Elastic Storage et Elastic Compute). « Une autre option consiste à migrer le cœur de l’application Java sur le PaaS et à la connecter par Internet à une base hébergée en local », nuance Régis Louis, VP Product Manager Middleware EMEA. Avec toutefois, à la clef, une perte de performance.

Autre sujet majeur : la mobilité. Un domaine effleuré à OpenWorld et à Paris mais qu’Oracle investi également avec son nouveau Mobile Application Framework.

« Nous n’avons pas assez parlé de Mobile Application Framework », le successeur d’ADF rebaptisé pour éviter la confusion avec le Framework Web

MAF - qui remplace ADF Mobile (auquel il ajoute les notifcations en push ou plus de skins par exemple) - permet de créer des applis iOS et Android en Java (pour le coeur du code), en JavaScript et HTML 5 (pour l’interface) et avec Apache Cordova (pour accéder aux fonctionnalités des appareils comme le GPS ou la messagerie). Les apps ainsi générées embarquent également une base SQLite pour le fonctionnement hors-ligne.

Utilisable avec Eclipse et JDeveloper, MAF est complété – au sein d’Oracle Mobile Suite - par des APIs pour intégrer l’application à un back-end « que ce soit du Oracle ou pas », nous précise Régis Louis.

En complément, pour le provisionning de ces apps en contexte de BYOD, la nouvelle Oracle Mobile Security Suite crée sur les appareils un conteneur hermétique où les applications peuvent être déployées et effacées à distance.

« C’est une manière très simple de faire et de distribuer des apps légères », précise Mark Hurd interrogé par Programmez, « [mais] vous avez raison, avec toutes ces annonces, nous n’avons pas assez parlé de notre nouveau Framework ». Un outil facturé au nombre d’utilisateurs ou d’applications en fonction des cas, et utilisé par Oracle pour ses propres apps dans une saine logique de Dogfooding.

Rédaction Programmez!

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