jeu, 18/06/2015 - 13:16
Les bases de données constituent un actif stratégique pour l’entreprise. Perçues comme un élément de l’architecture informatique qui concerne les informaticiens et les administrateurs, les bases de données sont désormais au centre des attentions du top management.
Plus précisément, leur haute disponibilité et leur performance sont des éléments qui mobilisent l’attention des dirigeants. En effet, une baisse de performance ou une rupture d’exploitation peut impacter l’activité de production et commerciale et influer sur le chiffre d’affaires.
Imaginons une baisse de performance des bases de données d’un site de réservation de billets de train en plein pic d’activité pendant les vacances. Cela se traduirait par une réelle baisse de CA. Dans ce contexte, différents éléments sont à prendre en compte parmi lesquels nous pouvons citer l’analyse temps réel pour prendre des dispositions immédiates, mais également l’analyse a posteriori et l’historisation.
C’est précisément sur ce point que les managers ont le plus d’intérêt. En effet, l’historisation permet de prendre du recul et d’analyser après événement une baisse de performance en ayant une vue précise du dysfonctionnement. Pour ce faire, il est également important de parfaitement maîtriser l’environnement « temps » et de pouvoir accéder très rapidement au problème identifié. C’est à ce niveau que l’historisation de nouvelle génération vient compléter les dispositifs traditionnels qui s’adressent à des populations d’expert et ne permettent pas d’avoir une lecture rapide et séquencée du dysfonctionnement. Preuve en est les rapports générés qui peuvent contenir plusieurs centaines de pages. Bien qu’apportant des informations précieuses, ces dispositifs doivent être complétés par des applicatifs innovants permettant de séquencer rapidement les périodes clés : avant problème, pendant et après.
L’historisation se positionne alors comme un maillon essentiel de la bonne gouvernance des bases de données. Afin d’être un outil opérationnel, elle doit conjuguer plusieurs éléments : des restituions synthétiques, une simplicité d’utilisation pour les managers et des options permettant d’accéder rapidement aux informations souhaitées.
L’historisation de nouvelle génération permet donc d’avoir une lecture temps réel des dysfonctionnements intervenus et de mieux comprendre les points de grippage pour apporter une réponse pertinente aux problématiques rencontrées. Ces dispositifs commencent à émerger à l’initiative d’acteurs innovants qui font bouger les lignes.
L’approche orientée « performance et historisation » est stratégique et va continuer de s’imposer comme une priorité. Cela s’explique bien entendu par l’intérêt des DBA pour ces outils, mais surtout par celui de leurs managers qui souhaitent adopter de nouveaux réflexes en matière de mesure des performances des bases de données.
L’historisation 2.0 va donc continuer de s’imposer. Cela contribuera à faire émerger une nouvelle gouvernance en matière de pilotage des performances des bases de données.
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