La Commission européenne s'attaque à la position dominante d'Android
mer, 20/04/2016 - 15:22
Depuis un an, Google est très sérieusement dans le collimateur de Bruxelles. Des abus de position dominante lui sont reprochés tous azimuts.
Depuis un an, la Commission a enquêté et passe désormais à l'action. Cette semaine, c'est Android qui est plus précisément sur la sellette. La Commission européenne a adressé à Google une 'communication des griefs', ce que l'on peut comprendre comme étant un acte d'accusation.
Un acte d'accusation établi à partir de plusieurs plaintes dont celles de l'organisation FairSearch qui regroupe plusieurs entreprises et organisations. Nokia et Trip Advisor font par exemple partie de FairSearch.
Pour résumer les 'griefs', il est reproché à Google de mettre en avant ses applications dans Android, et de contraindre les constructeurs de smartphone à faire de même. Ce qui nuit à la visibilié d'autres applications et services.
"Au stade actuel de notre enquête, nous pensons que par son comportement, Google prive les consommateurs d'un choix plus large d'applications et de services mobiles et que l'entreprise freine l'innovation émanant des autres acteurs, en violation des règles de concurrence de l'UE", a ainsi indiqué Margrethe Vestager la commissaire chargée de la politique de concurrence.
Bien évidemment Google nie les accusations en bloc et dit 'se réjouir' de travailler avec la Commission européenne afin de prouver qu'Android est bon pour la concurrence et les consommateurs.
Google risque une amende pouvant aller jusqu'à 10% de son chiffre d'affaires c'est-à-dire 7,4 milliards de dollars.