Comme chaque année depuis la création du CES, les téléviseurs, et de manière plus générale les écrans, étaient fortement présents sur le salon. Entre prouesses physiques et nouveaux services proposés, voici les quatre écrans ayant le plus marqué le CES de cette année.

QLED le successeur de l’OLED par Samsung

Samsung a annoncé sa nouvelle technologie QLED dont la promesse est d’être capable d’afficher plus de nuances de couleurs que les technologies actuelles.Dans les faits Samsung annonce, avec ses nouveaux écrans, couvrir la totalité de l’espace colorimétrique visible, un boost de luminosité ainsi qu’une amélioration de l’angle de vision.

En outre cette série d’écrans (Q7, Q8 et Q9), embarque un Steam connect permettant de jouer à un jeu tournant sur son PC depuis la télévision, le tout sans latence.

Concrètement, votre PC peut être dans votre bureau, votre TV dans votre salon, à partir du moment où les deux devices sont connectés sur le même réseau, il sera possible de se connecter à l’ordinateur depuis la TV et de contrôler Steam de manière complètement transparente et fluide. Adieu câble HDMI et consorts donc. C’est d’ailleurs cette même technologie que l’on retrouve dans les Android TV et le Shield de Nvidia.

Un écran (presque) flexible par LG

LG a dévoilé un écran 4K dit presque flexible. L’écran allant jusqu’à 77’’, épais de 5mm pourra être roulé, mais pas plié (d’où sa « presque » flexibilité). Le tout est lié à un système de son promettant une spatialisation à 360° depuis une simple source placée sous l’écran et supportant à la fois le Dolby Vision et le Dolby Atmos.

Un produit misant donc beaucoup sur l'esthétique sans pour autant délaisser la technique. En revanche, comme on peut s’en douter, il ne sera pas accessible à tout le monde quand on sait que la version 66” coûte déjà $7999,99.

Panasonic et son écran transparent

Le bluffant techniquement est sans aucun doute l’écran transparent par Panasonic présent à deux endroits sur leur stand. L’un mis en situation dans un salon avec des étagères derrière lui :

L’autre dans une cuisine :

Comme on peut le constater sur les vidéos, on voit parfaitement au travers de l’écran lorsqu’aucune image n’est affichée. En revanche, s’il y a de la lumière derrière l’écran l’image ne la couvre pas parfaitement, mais c’est compréhensible. Cependant, lorsqu’il fait sombre derrière, la qualité est vraiment bluffante.

Encore fois, si cet écran est très esthétique, seuls les plus fortunés pourront s’en munir car si aucun prix officiel n’a été annoncé, on parle d’un prix situé entre 20 000€ et 30 000€.

Sony enfin à l’OLED

Sony passe enfin à l’OLED avec son nouveau téléviseur le Bravia A1. La particularité de ce téléviseur outre une qualité d’image proche du parfait, vient de son design, en effet la télé est posé à même le sol et est soutenu par une béquille qui permet une inclinaison de la télé allant jusqu’à 5°.

Embarquant Android TV et la technologie Google Cast, la Sony Bravia est donc compatible avec le Google Home, vous pouvez donc interagir avec votre téléviseur via le petit boîtier de Google.

Nous avons pu également voir chez Sony l’écran à 1 million de dollars. Cet écran, constitué de plusieurs dalles utilisant la technologie Crystal LED, tient sa particularité du fait que l’on ne voit pas les interstices entre les écrans, le tout avec une très belle image. Sony a baptisé cette technologie le Cledis et affichait des vidéos de 8k * 2k. Bien entendu, cette technologie est plus destinée aux lieux publics qu’aux particuliers mais elle l’utiliser dans ces écrans pourrait constituer le futur des télés Sony.

CONCLUSION

Depuis ses 50 ans, le CES a été l’antre des innovations en matière de télévisions et cette année ne déroge pas à la règle, nous avons pu voir des écrans 4k bien sûr mais des prototypes d’écran 8k allant même jusqu’à 24k.

Certaines innovations prendront du temps à arriver dans nos foyers tel l’écran transparent de Panasonic, mais d’autres arriveront dès cette année pour les plus fortunés d’entre nous, les prix annoncés étant parfois exorbitant comme nous avons pu le voir.

François Dursus