Les récents incendies de smartphones Galaxy Note 7 ont défrayé la chronique. Ces appareils ne sont pas les seuls à être équipés de batteries lithium-ion potentiellement dangereuses. A l'instar de tous les terminaux mobiles modernes, les iPhones et les iPad en sont équipés également et l'un de ses appareils pourrait être à l'origine du crash du vol d'Egypt Air.

Telle est l'hypothèse des trois juges d'instruction chargés de l'enquête. Les juges ont nommé trois expert : un ingénieur chercheur au CNRS, un docteur en physique des solides du ministère des Armées et une ingénieur spécialiste des piles et des batteries, qui dépend aussi du ministère des Armées. 

Ces experts doivent acquérir trois iPad Mini wi-fi 3G de modèle A 1455 et trois iPhone 6S, à la fois neufs et d'occasion. Ils devront ensuite soumettre ces appareils à rude épreuve afin d'essayer de provoquer un emballement thermique selon les termes de la lettre de mission. Les experts devront ensuite calculer le rayonnement de chaleur et analyser les suies et fumées dégagées par la combustion. Le but de cette expertise étant de déterminer si la tablette ou le smartphone peuvent s'enflammer spontanément et si oui, si la combustion de ces appareils a pu rendre l'avion incontrôlable ou asphyxier les pilotes.

Des caméras qui scrutaient le cockpit de l'appareil garé à son poste de départ à l'aéroport de Roissy montre que le copilote avait déposé un iPhone et un iPad sur le tableau de bord du cockpit de l'avion, d'où la direction prise par l'enquête.

Source : Le Parisen