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7ème édition du Panorama Top 250 des éditeurs de logiciels français

Par:
fredericmazue

jeu, 05/10/2017 - 11:59

Syntec Numérique et EY ont présenté en début de semaine les résultats de la septième édition du Top 250 des éditeurs de logiciels français, un panorama de référence du secteur portant sur près 400 entreprises. Avec un chiffre d’affaires en progression de 12 % entre 2015 et 2016 et plus de 8 500 emplois créés en France sur deux ans, la filière de l’innovation logicielle fait une nouvelle fois preuve de son dynamisme. Pourtant, le secteur reste toujours confronté aux mêmes défis que sont les difficultés de recrutement et l’accès au financement, leviers indispensables pour poursuivre leur développement en France comme à l’international.

Jean-Christophe Pernet, associé EY en charge de l’étude, commente : « L’année 2016 vient confirmer les excellentes performances des éditeurs de logiciels français observées au cours des dernières années. Avec une croissance de 12 %, la filière fait une nouvelle fois la preuve de son dynamisme. Pour la première fois, notre panorama démontre le caractère pérenne de cette croissance qui s’appuie en particulier sur un modèle économique rentable. »

Les éditeurs de logiciel, levier majeur de la révolution digitale

L’édition de logiciels, un secteur affichant une croissance soutenue et pérenne : en constante progression depuis 2010, le chiffre d’affaires du secteur a bondi de 30 % entre 2014 et 2016, et de 12 % sur la seule année dernière. En 2016, les 358 éditeurs français de notre panel ont enregistré un revenu total de 13,5 milliards d’euros. Tous les éditeurs participent de cette tendance, quelle que soit leur taille.

Software as a Service, un modèle économique toujours plus plébiscité par les éditeurs de logiciels français : la part du chiffre d’affaires issue de l’activité SaaS/Services Internet atteint 32 % du chiffre d’affaires total des éditeurs du panel en 2016, soit 7 points de plus qu’en 2015. Les éditeurs français font le choix de se concentrer sur cette activité et cette tendance est particulièrement marquée pour les éditeurs ayant récemment débuté leur activité. Près d’un éditeur sur deux ayant créé son activité depuis moins de 8 ans privilégie désormais le modèle SaaS/Services Internet.

L’internationalisation pour horizon : les éditeurs de plus de 100 millions d’euros de chiffre d’affaires réalisent la majorité de leurs ventes à l’export (62 % en 2016, contre 64 % en 2015). , ce qui est encore loin d’être le cas pour la moyenne des PME. Cependant, la part croissante de chiffre d’affaires réalisé hors de France s’explique aussi par l’émergence de champions tournés dès leur création vers l’international, à l’instar de Criteo, dont 93 % du chiffre d'affaires a été réalisé à l'étranger en 2016. Le lauréat du Prix de l’International, Allegorithmic, en est une excellente illustration : cette société clermontoise fondée en 2003 réalise aujourd’hui près de 88 % de son chiffre d’affaires hors de France.

Talents, une ressource toujours aussi critique pour le développement des éditeurs : les difficultés de recrutement semblent s’être accrues en 2016 ; 78 % des éditeurs indiquaient rencontrer des difficultés pour recruter en 2016 et 83 % soulignaient la rareté des profils recherchés. Si les profils recherchés sont divers, les développeurs restent les talents les plus demandés par les éditeurs de logiciels (71 % en recherchent activement).

Innovation, le rythme s’accélère : la R&D est toujours au cœur de la stratégie de développement des éditeurs de logiciels. En 2016, l’ensemble des éditeurs du panel y consacrait 10 % de leur chiffre d’affaire et 16 % de leurs effectifs. Chez les pure players, 18 % du chiffre d’affaires et 33 % des effectifs étaient dédiés à la R&D. Cet effort de R&D s’exerce particulièrement en France où sont basés les trois quarts des effectifs sont (74 %). Il est encouragé par des dispositifs fiscaux favorables, en particulier le crédit d’impôt recherche auquel recourent 78 % des éditeurs français.

Préparer l’avenir - nouveaux clients, nouveaux modèles de financement ? : en matière de perspectives de développement, l’édition 2017 révèle un changement majeur. En effet, les éditeurs placent désormais le secteur Banque / Assurance devant l’industrie parmi les secteurs à cibler en priorité. Autre domaine à se digitaliser, le secteur public représente le troisième secteur le plus prioritaire, même si ses appels d’offres restent difficiles d’accès aux éditeurs de moins de 5 millions d’euros de chiffre d’affaires.

« Dans cette passionnante période de révolution digitale, l’économie française peut compter sur l’innovation logicielle pour accompagner sa mutation. Avec une croissance à deux chiffres en 2016 et même de 30 % sur deux ans, le dynamisme des éditeurs de logiciels français est indéniable. De plus, le secteur crée des emplois (plus de 8 500 sur deux ans pour les seuls éditeurs pure players et investit massivement dans la R&D. Néanmoins, les éditeurs font toujours face à des difficultés de recrutement et d’accès au financement. Deux défis auxquels il nous faut trouver des solutions pour rendre cette croissance durable. », déclare Marc Genevois, Président du collège Editeurs, Syntec Numérique.

 

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