Il y a peu de temps j’expliquais mes déceptions autour d’iOS 11. Et il faut dire que depuis la disponibilité de cette version, les équipes d’Apple ont déployé 3 versions mineures pour corriger et régler de nombreux petits problèmes. La 11.1 doit régler d’autres problèmes, mais plus importants et particulièrement la batterie et l’autonomie qui avait tendance à se réduire drastiquement. Cette version sera disponible dans les prochaines heures ou les prochains jours. La 11.2 est déjà en bêta test ! Et corrigera d’autres bugs dont le surprenant bug de la calculatrice. Son fonctionnement était ralenti cette certaine opération et son iPhone ne savait plus calculer !

C’est une règle immuable de l’informatique : à un moment donné, il faut geler les développements pour sortir le produit. Et ce, même on sait que des bugs ou des fonctionnalités sont absentes ou un peu limites et que l’optimisation n’est pas au rendez-vous. Quand vous sortez un produit comme l’iPhone, il faut déployer le système et comme votre bugtrack est bien à jour, les développeurs travaillent déjà sur plusieurs patchs. La 11.1 n’a pas été mis en développement à la date de sortie officielle par contre, des patchs mineurs peuvent être développés en urgence par exemple pour combler une faille. Manque de chance, il y a des versions plus stables que d’autres et qui donnent une impression de finitions. 

Microsoft a opté pour une approche relativement proche : des mises à jours annuelles et un programme de bêtas-testeurs (Windows Insider) pour tester rapidement les nouveautés. L’avantage est de pouvoir disposer de nouveautés et d’améliorations plus rapidement au risque de perdre les utilisateurs avec des appellations parfois peu claires et une numération plus difficile à comprendre. Même si ces programmes bêtas pour le public ne sont pas forcément une bonne idée car de gros bugs peuvent être présents qui ne sont pas sans conséquences.

Quand nous sommes sur un site web ou un service cloud, la notion de version, de mise à jour n’existe plus, ou plus réellement, même si les bugs restent là. Mais au moins, on a pas l’impression d’être un bêta testeur.

Eternels bêtas testeurs ? On le restera d’une manière ou d’une autre tant que les versions existeront.

François Tonic