Pourquoi choisir un clavier vendu 289,99 € ? Je me suis posé la question. Quand on reçoit le carton, le design se veut épuré et surtout, sa taille est particulièrement compacte et l’absence de pavé numérique accentue la sensation. Le premier contact est plutôt sympathique et la légère surélévation du clavier est la bienvenue, surtout quand on travaille de longues heures. 

On constate rapidement que la position de certaines touches changent. Ainsi, près du A, nous avons une longue touche Control. L’idée, selon les concepteurs, est de gagner en efficacité au quotidien. Si vous êtes habité à voir très lisiblement le nom de chaque touche, ce n’est pas le cas avec la version noire. On s’y habitue, mais c’est surprenant. L’autre élément surprenant est l’obligation de manipuler les switchs situés à l’arrière. Par exemple, pour être compatible Mac, il faut les ajuster pour pouvoir disposer de la touche Pomme.  Une des difficultés est de se souvenir des combinaisons des touches et des différentes actions des touches. Il faut s’y habituer. 

On dispose de 6 switchs qui permettent d’activer et de désactiver certaines fonctionnalités comme les touches de réveil, le delete, le mode mac, etc. Deux ports USB sont disponibles à l’arrière et un micro-usb pour le câble dédié à l’ordinateur. 

Le vrai plus de ce clavier, hormis une fabrication impeccable, c’est la qualité de la frappe, le ressenti parfait des touches. La touche ne s’écrase pas comme sur les claviers actuels. On sent parfaitement le système mécanique derrière. La course des touches se fait sans à-coup et ne donne pas l’impression de s’écraser et d’être molle. 

Sa compacité permet aussi d’être productif en évitant d’écarter les doigts et les mains ce qui est un avantage certain. 

Est-ce que tout ceci mérite d’être payé 289,99 € ? Un clavier ergonomique de qualité peut rapidement atteindre les 100 €. Seul l’usage peut vous convaincre. 

François Tonic