Selon Bloomberg, Microsoft travaillerait sur des processeurs ARM pour les serveurs Azure et d’autres matériels. Actuellement, l’éditeur travaille avec des fondeurs comme Qualcomm pour les puces SQ1 et SQ2. Il ne s’agit pas à proprement parlé de designs internes. Microsoft a monté une équipe processeur en piochant sur AMD, Intel, Nvidia et chez Qualcomm mais il faut plusieurs années pour monter une équipe capable de designer des puces optimisées et avoir une stratégie claire sur le long terme. Mais Microsoft n’a pas racheté de fondeurs spécialisés ARM comme d’autres ont pu le faire.

Pour le moment l’expérience ARM côté Microsoft est limitée et pas toujours concluante. Cependant, les responsables n’ont pas manqué de regarder les performances d’Apple avec les nouveaux Mac ARM mais Apple hérite d’une longue expérience avec le rachat de PA Semi en 2009. Depuis le premier SoC Ax, Apple n’a cessé de monter en puissance.

Si Microsoft veut effectivement injecté du ARM dans les serveurs et Datacenter, il sera nécessaire de porter, migrer, compiler, les couches logicielles d’Azure et des principaux environnements serveurs. Les expériences actuelles de ARM en datacenter, par exemple chez Scaleway et Ikoula, montrent les lacunes actuelles des piles techniques adaptées aux architectures ARM. Et ARM manque de puissances pour rivaliser avec les processeurs dédiés côté Intel.

Si Microsoft veut étendre le ARM sur sa gamme Surface, il faudra sérieusement améliorer le support ARM et l’étendre.

Une des idées émises par Bloomberg est de réduire la dépendance de Microsoft à Intel et aux processeurs x86 en général.

Source : bloomberg.com