T-Systems, filiale de services informatique de l'opérateur historique de télécommunications allemand  Deutsche Telekom  annonce le 1^er septembre une  réorganisation en France. Le  plan social sur 8 sites, comprend 324 suppressions de postes en France, soit 20% des effectifs.

Les sites de Villepinte et  de La Défense, en région parisienne, ainsi que ceux de Lyon et de Nantes pourraient être  les plus touchés par cette restructuration. Un guichet de départ volontaire devrait être mis en place mais beaucoup d'informaticiens auraient  déjà quitté l'entreprise, dont les syndicalistes dénoncent l’important turn-over.

Selon l’AFP, Seules les fonctions opérationnelles d'informaticiens (ingénieurs développement, d'exploitation, consultants, chefs de projet, etc.) seraient concernées par le plan de sauvegarde de l'emploi, les fonctions support ayant fait l'objet de suppressions de postes lors d'un précédent plan .

Avec une clientèle grands comptes et administration, T-Systems emploie 1585 personnes en France. La société se défait d'une partie de ses activités : elle a déjà par exemple cédé en juillet son centre de développement de solutions dans le secteur assurances à la SSII basé à Lille à la SSII Airail.

En difficulté chronique, la division services aux entreprises de Deutsche Telekom annonçait déjà en aout 2009 la suppression de 3 000 postes d'ici 2010, au niveau international, sur 45 000 salariés.

Le communiqué du 1^er septembre met l’accent  sur l’innovation : « L’entreprise va investir de façon importante pour développer ses compétences dans le domaine des réseaux intelligents et dans des solutions et services informatiques de dernière génération utilisant le Cloud Computing. L’objectif  est  de pouvoir proposer à ses clients ces nouvelles technologies  à des prix compétitifs. »  

Jean Kaminsky