Google a quitté la Chine ! Quoi que ...
mer, 24/03/2010 - 15:23
C'est fait! Le géant de l'Internet a mis ses menaces à exécution, sans attendre la date du 10 avril qui était parfois avancée.
Google a donc quitté la Chine, mais pas pour aller bien loin. En effet, si vous essayez de vous rendre à google.cn, vous atterrirez à google.com.hk c'est à dire à Honk Kong. Sur un site en caractères chinois simplifiés, ceux qui sont utilisés par la Chine, à la différence de Honk Kong qui utilise les caractères traditionnels, on peut lire, en substance: "Bienvenue sur le nouveau site de Google Search en Chine".
Dans un billet de blog David Drummond, de Google, explique que cette migration est due aux attaques sophistiquées essuyées à la mi-janvier dernier. Attaques considérées comme venant de l'Empire du Milieu, quoi qu'il n'y ait pas vraiment eu de confirmations formelles. Sur le billet de blog David explique que Google offre maintenant, dans la foulée, un moteur de recherche non censuré. "Ce fut très difficile pour nous de trouver le moyen de nous tenir à notre promesse de ne plus censurer les recherches sur Google.cn" écrit-il.
De son côté, Pékin minimise. Qin Gang, le porte-parole du ministère chinois des affaires étrangères, a déclaré, lors d'une conférence de presse, que "l'affaire Google relevait uniquement du domaine des affaires et qu'elle ne porterait pas atteinte à l'image de la Chine".
Vous donc que Google a quitté le Chine... Quitté ?... On se demande. Tout cela ressemble plus à une opération plus destinée à sauver la face, chose importante en Orient, qu'à autre chose. Car Hong Kong est "une région administrative chinoise spéciale" et le pouvoir réel de Pékin est un sujet sensible là-bas.
Concrètement, en pratique, lorsqu'on effectue une recherche sur des sujets sensibles tels que Tien An Men 1989, on ne voit pas beaucoup de pages orientales affichées dans les résultats, et ils arrivent que des liens parmi les résultats soient inactifs.
L'affaire Chine-Google semble bien connaitre une issue à l'extrême-orientale. Tout le monde à sauvé la face en restant sur ses positions. Et tout, ou à peu près, reste comme avant.