Orange ouvre le code des Livebox
lun, 30/11/2009 - 14:33
Après de longues tergiversations, Orange publie enfin les parties de code de ses Livebox qui sont sous licences GPL. En effet, et à l'instar de ses concurrents, Orange utilise, pour ses modems/routeurs ADSL, des logiciels Open Source qui ont fait leurs preuves, à commencer par le noyau Linux.
Orange a ouvert un site www.livebox-opensource.com, à partir duquel vous pouvez désormais télécharger le code Open Source de votre Livebox. Il est assez surprenant de constater que la quantité de code utilisé est très inégale selon les modèles. Ainsi pour une Livebox Sagem 1. Ne sont utilisés "que" busybox-1.01, openssl-0.9.8e, e2fsprogs-1.38, toolchain-linux-mips-uclibc.pre-built et toolchain-linux-mips-uclibc.source. Nul trace du noyau Linux dans ce cas, alors que pour le même modèle (LIvebox 1), mais fabriqué par Inventel, le noyau est bien présent, et la liste des logiciels Open Source utilisés est beaucoup plus longue et semblable à la liste pour Livebox Sagem 1.2:
bluez GPL V2
bridge utils GPL V2
busybox 1.1.2 GPL V2
dhcpcd-1.3.22-pl4 GPL V2
dtftp ftp license (original BSD)
dnsmasq GPL V2
e2fsprogs e2fs license (GPL V2 +exception)
ebtables GPL V2
ftp ftp license (original BSD)
inetd-ping inetd-ping license (original BSD)
iproute2 GPL V2
iptables GPL V2
I2tpd GPL V2
linux-2.6.12 GPL V2
mtd GPL V2
ntpclient GPL V2
pcmcia-cs Mozilla license v1.1
ppp ppp license (GPL V2 - BSD licence)
procps GPL V2
redboot_package-20060220 Ecos license
redboot_package-20060301 Ecos license
sources-toolchain-3.2.2.tar GPL V2 GPL V2 - LGPL V2.1
tsnmp GPL V2
udhcp GPL V2
updatedd-1.6 LGPL V2.1
upnp-opensource
Upnp license (BSD licence)
vlan LGPL V2.1
wget GPL V2
wireless_tool
Mais peut-être que toutes les informations ne sont pas encore publiées.
Orange ne dit rien quand aux modifications éventuelles apportés à ces logiciels. Vous devrez mettre les mains dans le cambouis si vous voulez en savoir plus. Orange justifie d'avoir tant tardé à publier ses informations par l'existence d'accords de confidentialité entre elle et Sagem et Thomson.
Retard ou pas, le code est publié finalement. Tout le monde ne le fait pas, par exemple Free, qui refuse obstinément, malgré une assignation en justice en 2008. Free argumente que les Freebox sont prêtées et non vendues. Restant la propriétés de Free, la société n'aurait donc pas en publier le code. Free voit dans le placement des Freebox chez le client une sorte de déploiement sur un réseau interne d'entreprise...