Un des défis des fournisseurs de cloud concerne l’application et le modèle de développement. Microsoft, avec Azure, veut, à terme, que les applications puissent être à la fois serveur, installée et déployée localement et à la fois sur le cloud mais aussi que l’on puisse depuis son application Windows attaquer un service, une base de données cloud. C’est tout le défi de deux briques essentielles : AppFabric et le projet Sydney. 

AppFabric permet de créer rapidement des applications composites pouvant monter en charge rapidement et tournant sur du IIS. L'outil se résume à 3 principes : caching, gestion du workflow et service management.

Pour les applications web, le système de caching permet un accès rapide et une haute disponibilité des données. Il reprend un projet bien connu : Velocity ! Pour les applications composites, il s'appuie sur Windows Workflow Foundation et sur WCF, connu sous le nom de Dublin ! L'outil est taillé pour faire rapidement des applications cloud, notamment avec les AppFabric Access (ex. .Net Services). Microsoft livre là une fondation commune entre Windows Server et Windows Azure. AppFabric sera disponible en 2010. Cependant, il faut retenir que AppFabric concerne l’application côté serveur pour le moment. A cela, se rajoute le projet Sydney. Là encore il s’agit de créer des passerelles de connexion et de flux de données / applicatifs entre le serveur et le cloud, dans un tunnel sécurité (IPv6 / IPsec). On peut alors imaginer un système d’information, des applications fortement « couplés » à une base en ligne, des services en ligne. 

Autre pierre angulaire d’Azure, la sécurité et tout particulièrement tout ce qui concerne la gestion de l’identité, la fédération d’identité. Ce travail est assuré par Windows Identity Foundation (alias Geneva). 

On comprend alors la stratégie Software + Services, Serveurs et Services :