Depuis un an, les initiatives se multiplient, les annonces explosent. Tout le monde veut son Ajax, sa philosophie Web 2. Nous sommes en phase de réflexion, de construction, rien n’est réellement mature. Le manque d’outils, de convergence et d’interopérabilité entre les différentes solutions, implique qu’aujourd’hui, faire de l’Ajax relève parfois de l’aventure. Cependant, malgré une offre pléthorique, pas toujours fiable et exploitable, les frameworks Ajax constituent un point de vue intéressant sur le futur des applications Web. On sort du site Web pour créer de vraies applications. Ajax ne révolutionne rien, car les technologies sur lesquelles il s’appuie existent depuis un certain temps.
D’une manière vague et générale, Web 2.0 doit rendre plus collaboratives les applications web, mettre moins l’accent sur le contenu, et offrir à l’utilisateur une « expérience » plus conviviale, plus proche des applications de bureau. En réalité, il n’existe pas de définition unique de Web 2.0.
Implémenter Ajax ne va pas sans problèmes. Quel framework choisir ? Quels sont les outils réellement natifs et performants ? Comment utiliser Ajax dans son site actuel ? Doit-on tout réécrire ou découper ses pages en introduisant des zones « ajaxisées » ? Comment limiter la charge serveur des requêtes Ajax ?
L’initiative OpenAjax doit tenter de définir un socle unique et Eclipse aura droit à son toolkit Ajax. Nous ne sommes qu’au début de l’aventure. Dans les semaines et mois à venir, Ajax sera plus mature, plus performant, mieux fini. Et Web 2.0 ? Personne ne le sait réellement. Si on le regarde basiquement, est-ce une alternative « légère » au client riche que les éditeurs et spécialistes prônent depuis plus d’un an ?
Dans ce dossier, nous avons voulu une double approche : de la stratégie et de la théorie et du pratique. Dès aujourd’hui, vous pouvez implémenter des fonctions Ajax, nous vous proposons plusieurs cas pratiques aisément réutilisables.