Depuis plus de deux ans, le cloud computing a le vent en poupe. Curiosité, puis objet de test et maintenant, plateforme de production, il fait peu à peu ses preuves auprès des développeurs, des utilisateurs et des entreprises même si le nuage représente encore une faible proportion des développements. Par contre, les logiciels sous forme de service (SaaS) prennent une place non négligeable et ne cesseront de prendre de l’importance, même si le logiciel « traditionnel » a encore un bel avenir devant lui. Pourquoi le cloud ? Pourquoi maintenant ? Formez-vous, apprenez, testez. Plus vous comprendrez les modèles du cloud, les API, les technologies, mieux vous pourrez adapter le code existant, comprendre les architectures à mettre en place. Le cloud ne s’improvise pas. Il nécessite rigueur, optimisation et surtout des choix qui seront difficiles à modifier lorsque l’application sera déployée. Le cloud exige une grande rigueur technique car si l’information à la demande offre des avantages indéniables, le développeur aura vite tendance à avoir les réflexes de codage desktop. Au contraire, plus le code sera rigoureux, optimisé, mieux votre application fonctionnera en logique cloud tout en minimisant l’impact budgétaire. Car n’oubliez pas que sur le cloud, toute consommation se paie. Dans notre dossier du mois, nous allons nous pencher sur plusieurs modèles de développement dans le cloud, faire un point complet sur Windows Azure et un focus sur les architectures à adopter.

François Tonic