De plus en plus ces derniers mois, nous voyons apparaître des articles ou des blogs pour dire que tel langage est mauvais et devrait être abandonné au profit d’un autre. Ces querelles de chapelle sont souvent basées sur un registre émotionnel et, malheureusement, peu dans un registre rationnel : ce que j’appellerai, de façon un peu crue, un concours de quéquettes. Je me souviens de longues discussions avec d’autres développeurs début 2000 à propos de Java où j’affirmais que Java était mauvais, 100 fois plus lent que du C++, avec un code tout aussi verbeux et donc tout aussi pénible à écrire. Si je me suis assagi avec le temps et si j’ai pris du recul, je constate que la nouvelle génération n’est guère différente de la mienne : seuls les langages et leurs outsiders ont changé...
