Flex, Silverlight, JavaFX : le match

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Perdus au milieu d'une offre de technologies RIA aussi touffue que confondante, bon nombre de développeurs préfèrent encore s'en remettre à leur bon vieux web que de se perdre dans cette jungle étrange... et c'est bien dommage tant ces technologies leur permettraient d'aller loin ! Alors soyons concrets : quelle est la meilleure technologie pour votre projet ?

Puisqu'on est en droit d'attendre d'une Rich Internet Application plus que d'une simple application web, je me propose de définir la RIA par rapport aux lacunes actuelles des technologies web. A l'heure d'aujourd'hui, le web - c'est-à-dire HTML 4, CSS 2 et Ecmascript 3 - ne permet pas nativement : - le multimédia audio et vidéo (on s'en remet la plupart du temps à Flash pour cela) - le dessin vectoriel (à moins d'utiliser SVG qui est mal supporté par Internet Explorer) - les animations (ou alors de manière limitée avec Javascript) - la 3D (moteur 3D, utilisation de l'accélération matérielle) - la possibilité d'utiliser l'application en mode déconnecté (« offline mode ») - la possibilité d'accéder aux ressources du système Cette liste ne signifie pas que ce sont là les seuls critères pour juger de la pertinence d'une technologie RIA, mais elle montre les nouvelles possibilités que celle-ci est susceptible de vous offrir. Au-delà de ces fonctionnalités, le gros plus des technologies RIA que nous passons en revue aujourd'hui, c'est surtout ce qu'elles apportent en termes de productivité pour le développeur. En effet, Sun, Adobe et Microsoft proposent des ateliers logiciels permettant de construire rapidement des interfaces riches au sein de leur RIA... et c'est probablement la différence la plus flagrante par rapport à la réalisation d'interfaces web modernes (Ajax) dont le développement peut s'avérer très long dans bien des cas.

Jean-Baptiste Boisseau

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