La révolution des interfaces riches

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La révolution annoncée qui, en 10 ans, peut unifier l’ergonomie des PC, TV et téléphones. Un dessin vaut mieux qu’un long discours. Un dessin animé ou une vidéo interactive est encore plus efficace qu’un simple dessin. Cet adage s’applique aux IHM avec une nouvelle génération, l'interface riche, qui tire parti des progrès technologiques dans les arts graphiques numériques. Fruit de l’assemblage dynamique de composants multimédia interactifs branchés sur des services de données, elles vont transformer le métier de développeur d’IHM et lui donner une dimension aboutie où le savoir programmer complète le design numérique et où infographistes, ergonomes et programmeurs vont collaborer pour inventer la simplicité d’emploi
et l’efficacité de services utilisables sur n’importe quel écran. Qu’est-ce qui change ? Comment les maîtriser et en tirer profit ? Quels pièges éviter ? L’auteur vous donne quelques
clés de cette révolution annoncée qui promet d’unifier l’ergonomie des PC, TV et téléphones. 30 ans de progrès technologiques ont fait se succéder 4 générations d’IHM en étendant la population des utilisateurs et en enrichissant les usages. G1 La première génération concernait les personnels spécialisés en saisie de données, dotés de terminaux passifs à écran, les
écrans-claviers, qui étaient physiquement branchés à l’ordinateur et affichaient 20 à 25 lignes de 80 à 150 caractères. Les contrôles de saisie déclenchaient des messages d’erreur et l’on pouvait corriger à l’écran. G2 L’ordinateur personnel introduisit la seconde génération, celle de l’architecture clientserveur, des interfaces graphiques et de la souris inventées par Xerox Smalltalk, Apple Lisa et Mac et déployées sur PC avec OS2/PM et Windows. Baptisée " client lourd " parce qu’elle faisait tourner les programmes dans le terminal devenu ordinateur personnel, son ergonomie revendiquait le " user friendly " ou le wysiwyg. Mal maîtrisée, elle contribua à augmenter fortement les coûts de développement et de déploiement. En multipliant les bases de données et en introduisant la bureautique, le client lourd s’est affirmé l’instrument de productivité des cadres et des employés de bureau.

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